
Du Vangr Gata
Undertale:The Lonely Soul
Inter-Arc: La renaissance du prince
Chapitre 8 : Rééducation
Il était onze heures du matin quand Alphys arriva à la maison. Elle était rentrée pour prendre discrètement de la nourriture, quelques livres, de quoi dessiner et du matériel qu’elle pourrait emprunter à Undyne pour faire faire de l’exercice à Asriel. Enfin… de petits exercices de rééducation physique. Elle était également revenue pour ne pas éveiller les soupçons et prendre des nouvelles. Elle alla déjà s’assurer que Luna allait bien même si avec Toriel, elle était entre de bonnes mains. La semi-louve allait toujours bien, son état n’avait pas changé et sa blessure n’était à présent qu’une grosse cicatrice barrant son ventre. Cela rassura Alphys, au moins elle était toujours stable bien qu’elle soit dans le coma. Alphys alla ensuite chercher des affaires pour Asriel qu’elle alla prendre dans sa chambre et chez Frisk.
C’est en allant chercher le matériel de sport qu’elle croisa Undyne qui remontait à l’étage. La femme poisson la salua chaleureusement :
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« Alph ! Te revoilà, je me demandais quand est-ce que tu allais revenir. – en disant cela elle la prit dans ses bras et lui fit un bisou sur le bous de son nez.
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« Wouah ! Undyne ! – s’exclama-t-elle en rougissant. T-t ’emballes pas, je ne vais pas pouvoir rester très longtemps. J’ai encore du travail.
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« Oh dommage. Mais repose toi un peu d’ac ?
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Undyne la reposa au sol.
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« T’en fait pas. Sinon pourrais-tu me passer un peu de ton matériel de sport ? J’en ai besoin pour une…expérience.
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« D’accord ! Mais quel type de matériel ?
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« Oh euh…alors il me faudrait un mannequin, des ballons et…
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Alphys lui lista encore plusieurs objets qui pourraient lui être utile. Undyne ne cacha pas sa perplexité devant cette étrange liste, mais elle alla tout te de même les quérir. Elle les déposa ensuite dans le coffre de la voiture d’Alphys.
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« Alphys c’est tout de même bizarre que tu emmènes tout cela. – déclara Undyne après avoir fermé le coffre.
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« Ne te pose pas de question Undyne, je sais ce que je fais…Sinon il y’a du nouveau pour Asgore ?
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En se dirigeant vers la maison, Undyne raconta les dernières nouvelles de la situation plutôt tendu du roi des monstres et qui pour le moment ne s’améliorait pas. Alphys aussi était inquiète pour son ami et espérai que tout allait s’arranger…surtout en pensant à Asriel qui allait être très inquiet pour son père. Undyne raconta ensuite l’état de santé de Sans, Alphys lui indiqua quels médicaments lui donner et pendant combien de temps.
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« Me voilà avec trois personnes malade ou blessés maintenant. – songea-t-elle avec découragement.
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Alphys récupéra à manger et s’apprêta à repartir. Cependant, elle savait très bien qu’Undyne avait des soupçons sur son attitude soudaine, et cela n’allait pas aller en s’arrangeant.
Arrivé au laboratoire, elle alla tout de suite s’assurer qu’Asriel allait bien. Après un jour de repos complet, le jeune prince était assis sur le lit en train de lire des mangas qu’Alphys lui avait prêté. Cela la fit sourire : si ça continue, il aurait tout lut sa collection avant son rétablissement complet. Après lui avoir apporté une boite de nouille instantanée, Alphys lui fit un rapide diagnostique sur son état. Asriel l’interrogea, curieux :
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« Alors ? Est-ce que je vais un peu mieux ?
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« Eh bien, en te reposant tu as déjà regagné quelques Hp au-dessus de tes 5 Hp max. Il faudra plus de temps et de remise en forme pour faire monter tes Hp max.
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« Super ! Je serai alors presque dans un état normal quand Papa reviendra ! – s’exclama Asriel tout excité.
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« Ne sois pas trop attif, nous devons rester prudent, on ne sait jamais. - mis en garde la scientifique en prenant une bouché de nouille elle aussi.
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« Oooh…excuse-moi. C’est juste que je suis impatient de revoir mes parents. - dit-il en baissant les yeux vers sa boite de nouilles.
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« Je comprends Asriel, mais nous allons au moins attendre le retour d’Asgore…
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« Comment ça se passe d’ailleurs pour lui ? – demanda le jeune monstre.
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Alphys raconta tout ce qu’elle avait entendu depuis les deux derniers jours et l’assura qu’elle le mettra au courant dès qu’elle en saura plus. Asriel exprima sa peur et son inquiétude, il savait en parti de quoi les humains étaient capables et il en avait payé le prix de sa vie. Cela lui rappela de terrible souvenir.
Alphys lui annonça que cette après-midi, il commencera sa rééducation physique mais par petites étapes. Asriel était plutôt content de quitter enfin son lit, cela devenait ennuyeux à force. Après avoir fini de manger et un petit temps de repos pour Asriel le temps qu’Alphys décharge sa voiture de tout ce qu’elle avait ramené, la scientifique et l’enfant chèvre descendirent au sous-sol pour l’occasion. C’était une grande salle éclairée par quelques néons et par des petites fenêtres vers le haut du mur côté gauche du bâtiment. Alphys avait installé dans un coin de la salle une rangé de table pour aider son patient à se tenir debout, car pour l’instant il avait du mal à tenir longtemps sur ses jambes. Il y’avait également un tapi roulant à côté. En face il y’avait une petite cage de foot avec quelques ballons et un panier de basket pas trop haut. Dans un autre coin de la salle se trouvait une cible et un mannequin, mais cela risquait d’attendre un moment avant qu’Asriel ne les utilise.
Il commença donc par faire des exercices pour se réhabituer à marcher avec son corps devenu faible (et aussi parce que quand il était une fleur il avait pas vraiment de jambes). Dès qu’il commençait à trop fatigué, il faisait une pause de quelques minutes ou plus. Entre temps, Alphys et Asriel parlait de série d’animes diverses et variés. (Surtout Mew Mew Cusie Cutie) Asriel utilisa un peu le tapie roulant pour marcher sans appuie.
Alphys le ramena à l’étage au bous d’une heure et demie d’exercice, il s’épuisait vite pour l’instant. Elle lui expliqua qu’au fur et à mesure elle augmentera la difficulté des exercices et en rajouterai d’autre.
Quelques heures plus tard, Alphys laissa de nouveau Asriel seul afin de retourner à la maison ramener de quoi manger et prendre des nouvelles d’Asgore. Mais elle le surveillait tout de même grâce au réseau de caméras de surveillance relié à son portable. Asriel se retrouva alors de nouveau seul sur son lit d’hôpital. Il allait commencer à dessiner avec le matériel que lui avait rapporté Alphys quand il senti quelque chose dans sa poche arrière de pantalon. Il y trouva le médaillon cœur que Frisk lui avait donné avant de partir il y’a trois jour…il l’avait complètement oublié. Il sourit en se rappelant les paroles de son amie…il espérait qu’elle allait bien de son côté aussi.
Il passa son doigt sur l’inscription « Meilleurs amis pour la vie », son cœur se serra de nostalgie. Il se souvenait du jour où il avait offert ce médaillon à son meilleur ami, Chara, le premier enfant humain à être tombé dans l’Underground…
Aujourd’hui il était en vie, il avait retrouvé une âme, mais son ami était parti il y’a déjà très longtemps. Une larme coula sur sa joue tandis qu’il faisait un petit sourire :
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« Chara, j’espère que tu vas bien de là où tu es…et je suis désolé pour tout…j’aurai voulu que tu sois là aussi. – murmura-t-il en serrant le médaillon contre son cœur.
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Asriel le mit autour de son cou et s’apprêta à dessiner. Soudain il entendit un grésillement avec d’étranges bruits qui le fit frémir. Le jeune prince leva la tête et regarda autour de lui. Il aperçut dans un coin de la salle, pendant un court instant, des sortes de rectangles, bâtonnets flottants en l’air de couleur blanche et bleu. On aurait dit un glitch, comme quand les monstres étaient des âmes égarées quand il avait absorbé toute leurs âmes.
Le glitch disparu aussitôt que Asriel l’aperçut et la pièce fut de nouveau plongé dans le silence. L’enfant fronça les sourcils, se demandant s’il n’avait pas perdu la tête puis il retourna à ses occupations.
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*
Il devait être dix heures du soir quand Frisk alla se coucher. Papyrus et elle venait de finir de regarder une émission présentée par Mettaton à la télé. Pour une fois le grand squelette ne c’était pas endormi devant la télé, il devait être plutôt captivé ? De toute manière, Frisk se dirigeait vers sa chambre, mais en passant devant la chambre d’Asgore elle l’entendit parler d’une voix désespérée.
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« Tori…je suis perdu…quoique je fasse la situation ne s’améliore pas.
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« Asgore ça vas aller. Tu es le roi, fait comme tu as toujours su faire. – encouragea-t-elle d’une voix étonnamment douce venant de sa part.
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« Tori ce n’est pas pareil, ils refusent d’entendre raison.
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« Eh bien, peut-être si tu leurs proposait quelque chose en retour…
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Toriel à travers le portable, donna plusieurs conseils à Asgore pour convaincre l’Assemblée comme des arguments économiques et social pouvant changer la donne. Parce qu’il faut se l’avouer, les hommes sont très attentifs quand on parle de commerce et d’économie (L’Argent !!!). Asgore prit bien note de tout ce que disait son ex-femme, il la remercia :
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« Merci Toriel, tu as toujours été meilleur que moi dans ce domaine-là. (soupir) Je me demande encore pourquoi je suis le roi, je ne suis pas fait pour ça. – se plaignit-il en se passant la main dans ses cheveux.
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« Heheh c’est ce que chaque monarque a dû se demander je pense mon chère. Tu dois rester fort Asgore, il y’a toujours un espoir pour que la situation s’arrange.
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« Tori…j’aimerai tellement que nos enfants ne soient jamais morts, tous ceci ne seraient jamais arrivé et…nous serions encore une famille.
Pendant quelques secondes un silence se fit, puis Toriel répondit d’une voix chargée d’émotions :
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« Je sais…j’aurai aimé aussi. (un bruit de reniflement se fit entendre) Asgore je vais devoir raccrocher, prend soin de Frisk.
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« Oui ne t’en fait pas…bonne nuit.
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Frisk s’écarta de la porte quand elle entendit Asgore raccrocher. Elle alla immédiatement se mettre au lit et se dit qu’elle aussi allait devoir mettre en place son plan d’attaque pour demain.
