Du Vangr Gata

Chapitre 7 : Asriel Dreemurr

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    Quand la lumière s’évanoui, Alphys écarta ses bras cachant ses yeux. C’est alors qu’elle découvrit debout devant elle un enfant monstre ressemblant à Asgore et à Toriel…en beaucoup plus jeune et de la même taille que Frisk. Étrangement, il portait déjà un pull vert rayé jaune avec un pantalon bleu. Asriel Dreemurr se tenait devant Alphys.

    Le petit enfant chèvre ouvit lentement ses yeux, dévoilant un regard doux, le même que ses parents. Il remarqua la mine surprise d’Alphys et il baissa les yeux vers ses mains blanche poilues, tremblante. Asriel sourit et des larmes commencèrent à perler ses yeux :

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    « Enfin…j’en avait assez d’être une fleur après tout ce temps. (il leva les yeux vers Alphys, un regard emplie de gratitude) Alphys…tu as réussi ! Je ne suis plus une fleur je…oouaaah !

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Au moment où Asriel essaya de faire un pas en avant, ses jambes se dérobèrent sous lui. Alphys le rattrapa dans ses bras.

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  « D-Doucement Asriel ! Tu es encore faible, comme je te l’ai dit il va te falloir du temps pour que tu t’adaptes à cette âme. Elle n’est pas tout à fait stable et elle est très fragile.

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Alphys se releva, Asriel appuyé contre elle essaya de faire un autre pas en avant mais il se sentait très faible et fatigué. La scientifique l’emmena dans la pièce d’à côté qui contenait un lit d’hôpital, une machine qui ressemblait à celui qui maintenait Luna et une sorte d’électrocardiogramme (pour âme bien sûr). Elle déposa le jeune prince sur le lit et le relit à l’électrocardiogramme. La machine afficha une période régulière marqué par des bips constants.

Alphys qui avait pris place sur un siège avec une tablette tactile dans une main annonça à son patient :

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  « Je sais que ça ne va pas être agréable pour toi mais il va falloir que tu restes au lit quelques temps. Le temps que tu gagnes un nombre d’Hp suffisant pour pouvoir bouger sans soucie.

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Alphys montra la tablette qui affichait l’âme avec le nom d’Asriel, le LV et ses Hp qui étaient à :

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  Hp : 5/5

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  En regardant la tablette, Asriel ne cacha pas sa surprise. Déjà par rapport à son âme originel et aux Hp qu’il avait sous forme de fleur, il en avait vraiment pas beaucoup. C’était bien la preuve que l’âme artificiel était un peu plus fragile que l’âme d’un monstre majeur. Le jeune prince interrogea la femme lézard :

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  « Alors si je me sens aussi faible c’est à cause de mes seul 5 Hp ?

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  « Oui, il faut que tu te reposes le temps que tu en regagnes. (elle montra du doigt l’espèce de machine rectangulaire avec un tableau de bord à côté du lit) Je vais te relier à cette machine là également, elle t’aidera à te stabiliser. Mais contrairement à Luna on n’utilisera pas une grande quantité de médicaments…du moins pour l’instant.

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  « Euh…Alphys ? Pour…l’instant ? – bredouilla-t-il pas très rassuré.

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  « Eh bien si jamais tu as…un problème cette machine pourra te sauver. Mais ne parlons pas de cela pour l’instant Ok ? -Dit-elle sur un ton hésitant.

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   Asriel s’allongea sur le lit tandis qu’Alphys reliait une sorte de petit tuyau de la machine en question à son âme. Elle appuya sur quelques boutons et un liquide vert s’écoula dans le tuyau. Alphys déclara qu’elle restera avec lui au labo, elle allait s’installer dans la pièce d’à côté pour dormir.

Au moment où elle allait quitter la pièce pour laisser Asriel se reposer, il l’interpella :

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  « Alphys ! Encore merci, je n’aurai jamais cru que…je puisse redevenir moi-même un jour.

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Alphys lui sourit et répondit :

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  « C’est la moindre des choses Asriel. C’est un peu de ma faute si tu t’es retrouvé sous forme de fleur…et je suis heureuse que j’ai pu te ramener parmi nous. Mais je le jure, je ferai en sorte que tu ailles bien.

Alphys ferma la porte et murmura, l’air déterminée :

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 « Je n’échouerai pas une deuxième fois !

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*

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20h00 à Terolys…

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                Asgore était assis devant la télé de l’appartement de l’hôtel où ils étaient hébergés. Il s’agissait d’un appartement à trois chambres avec pour salle principal un salon (pas de cuisine à la grande tristesse de Papyrus) et une salle de bain près de l’entrée.

  Asgore ne regardait pas vraiment la télé, perdu dans ses pensées il repensait à ce qu’il venait de se passer. Il ne le cachait pas mais la situation l’effrayait en tout point. Il savait que ce jour finirait pas arriver, c’était inévitable. Que les humains décident de l’enfermer en prison n’avait plus d’importance désormais…mais ce qu’il redoutait le plus était une nouvelle guerre, un autre massacre. Son peuple ne devait pas en pâtir pour les décisions qu’il avait prise.

  L’arrivé de Frisk interrompit les tourments du vieux roi. L’enfant c’était assise à côté de lui puis lui tendait un verre de thé.

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   « Merci Frisk. -remercia-t-il avec un grand sourire.

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  « De rien papa. Je pensais que tu en aurais besoin. – dit-elle en se collant contre lui.

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Asgore serra l’enfant contre lui tout en buvant son verre. Il demanda après quelques minutes :

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  « Que fait Papyrus ? Cela fait vingt minutes qu’on ne l’entend plus.

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  « Il passe un coup de fil à la maison. Tu sais que quand il parle avec Undyne ça peut durer très longtemps et je pense qu’il voudra parler avec Sans après. Tu ne veux pas leur parler ?

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  « Non pas maintenant, je…je pense que Papyrus s’aura bien expliquer la situation. – dit-il tristement.

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  « Pff ! Vraiment ? – pouffa Frisk en imaginant la scène.

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L’enfant se calma un peu en voyant le visage triste de son père adoptif. Alors elle lui fit un câlin et le rassura :

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  « Je ne suis peut-être encore qu’une enfant, mais il faut qu’on garde espoir Asgore.

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  « Ce n’est pas si simple Frisk. Je sais que les humains peuvent devenir dangereux quand ils ont peur. C’est la raison pour laquelle ils nous ont déclaré la guerre il y’a des siècles de cela. Je ne veux pas que cela se reproduise.

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  « Alors faisons en sorte que cela ne se reproduise pas. La suite du débat aura lieu demain ? – questionna Frisk en levant les yeux vers lui.

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  « Oui c’est exact.

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  « Hmm…Asgore je suis sûr qu’on s’en sortira. Si demain ça ne s’améliore pas…alors on cherchera un moyen de les convaincre.

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  « (soupir) Si tu le dis Frisk…si tu le dis… - marmonna-t-il dans sa barbe, le regard perdu.

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*

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                Pendant que Frisk consolait Asgore, Papyrus était en effet dans sa chambre et parlait avec Undyne et Toriel par son portable. Il essaya d’expliquer du mieux qu’il pouvait le journée et…ce qu’il avait compris. Undyne voulut savoir comment allait Asgore :

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   « OH ! EH BIEN, ASGORE NE…VA PAS TRÈS BIEN. IL EST TRÈS TRISTE ET DÉSESPÉRÉ… MAIS N’AYEZ CRAINTE ! MOI ET FRISK SOMMES LA POUR LE SOUTENIR !

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  « Bon c’est déjà ça. Mais si jamais un de ces humains venaient à faire le moindre mal à Asgore…je le trouverai et je lui donnerai une bonne raison de se racheter un dentier ! Fufuuufuhu ! – s’écria Undyne à travers le combiné.

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  « UNDYNE CELA NE RISQUE PAS D'ARRIVER TANT QUE LE GRAND PAPYRUS SERA LÀ ! OH ! EST-CE QUE MON FRÈRE EST DANS LE COIN ? J’AIMERAI LUI PARLER.

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  « Oh bien sûr ! Je lui passe le portable, ne quittes pas. -indiqua Toriel.

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Quelques secondes plus tard, Toriel passa le portable à Sans. Quand il parla, sa voix était un peu cassée :

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  « Quoi de neuf frangin ?

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  « EUH…SANS ? TA VOIX EST BIZARRE, NE ME DIT PAS QUE ÇA A EMPIRE ? – questionna Papyrus sur un ton soupçonneux.

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  « Eeuuh…nan ! Absolument pas ! C’est juste que ça passe mal depuis ma chambre. Sinon comment tu vas ?

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Papyrus trouva tout de même que le comportement de son frère était louche, mais il décida de changer de sujet. Il répondit qu’il allait bien et il raconta de nouveau comment c’était passé la journée mais cette fois il exprima ses inquiétudes à son frère au sujet du roi. Sans ne voulait pas alarmer davantage son frère en exposant son avis sur le sujet alors il se contenta de lui dire que Mr Popotouffe allait s’en sortir, il avait vu bien pire et qu’il avait à ses côtés le meilleur garde du corps possible et que Frisk saura l’aider. Cela redonna de l’assurance à Papyrus.

Les deux frères squelettes se parlèrent encore un peu jusqu’à que Sans décida de raccrocher, il commençait à piquer du nez.

*

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                Le lendemain, Sans resta cloué au lit toute la journée à cause de la fièvre. Toriel et Undyne prirent bien soin de lui et s’assurèrent que le squelette se repose convenablement. Alphys de son côté, continuait de veiller sur Asriel qui pour l’instant se portait plutôt bien même s’il restait faible.

Alphys apprit à apprécier le jeune prince qui avait une personnalité bien différente de Flowey. Asriel était bien plus innocent, gentil et timide que quand il était une fleur. La scientifique veilla avec minutie que l’âme artificiel allait bien et qu’elle reste stable. Il y’avait toujours un risque que par sa fragilité elle se fissure.

                Du côté d’Asgore la situation piétinait. Les politiciens étaient peu réceptifs aux arguments du roi. Bien que certains souhaitaient faire preuve de clémence, la majorité continuait de voir Asgore et les monstres comme une menace. L’Assemblé laissa un jour avant la reprise du débat pour décider définitivement du sort d’Asgore.