
Du Vangr Gata
Undertale:The Lonely Soul
Inter-Arc: La renaissance du prince

Chapitre 6 : L’Assemblée
Pendant ce temps à Terolys…
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Il était deux heures de l’après-midi. Asgore,Frisk et Papyrus étaient dans un grand hémicycle où était rassemblé des ministres, député et autres politiciens. Les deux monstres et l’enfant étaient installé devant un des bureaux au premiers rang, devant eux, se tenait le chef d’assemblé derrière un autre bureaux et sur les rangés en face se trouvait les politiciens et quelques journalistes dans un coin isolé.
Asgore était vêtu de sa tenue de roi, Frisk d’une robe noire élégante avec une veste noire par-dessus. Pour une fois, Papyrus était habillé en costar cravate noir, bien qu’il soit chargé de la sécurité du Roi. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il avait été autorisé à entrer dans l’hémicycle de l’assemblé.
Au début le chef d’Assemblée commença par présenter à Asgore les différents représentant de partie, ministres…etc. et de rappeler la raison de cette Assemblée : la question de l’acceptation des monstres dans le monde et celle des enfants disparus vers le Mt Eboot. Le chef d’Assemblée, Mr Durieu, un homme à la peau métissé, aux cheveux noirs et en costar bleu foncé accorda la parole à une femme blonde en tenue bleu clair au deuxième rang au centre : Mlle Bloom, une politicienne. Une liasse de document sous les yeux, elle s’approcha de son micro puis prit la parole :
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« Avant tout chose Mr Dreemurr, nous devons régler cette affaire sur la disparition des six enfants vers le Mt Eboot. (Elle mit une feuille devant elle et fit mine de la lire) Les témoignages des parents des enfants indiquent tous qu’ils auraient été aperçus, la dernière fois à proximité du Mt Eboot. La question est, Roi Asgore Dreemurr, est ce que ces enfants sont-ils tombé dans l’Underground ?
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La question avait raisonné dans toute la salle, Frisk put voir que Asgore avait l’air soucieux même s’il essayait de rester impassible. Il répondit à la question d’un ton neutre :
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« Oui c’est exact.
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« Votre majesté – interpella la voix d’un homme plutôt âgé aux cheveux grisonnent au troisièmes rang- nous avons eu vent de l’histoire de votre peuple et de comment vous avez été enfermé dans le souterrain. Mais, il est fait également mention que pour que vous puissiez en sortir, il vous faut sept âmes humaines.
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« Oui en effet, mais…- répondit Asgore mal à l’aise.
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« En quelques années on nous a rapporté la disparition de six enfants. – interrompis le même homme- Il faut la puissance de sept âmes humaines pour que les monstres brisent la barrière… Mr Dremurr, avez-vous oui ou non…assassiné ces six enfants humains ?
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La salle fut plongée dans un calme plat. Frisk redoutait l’arrivé de cette fameuse question. En jetant un œil à Papyrus, elle vit qu’il fixait Asgore avec angoisse. Le visage du roi était sombre, inexpressif…mais pourtant il restait droit et digne devant les regards critiques des politiciens. Mr Durieu reprit la parole :
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« Votre majesté ? Mr Aubertin vous a posé une question.
Asgore prit une grande inspiration et finit par répondre :
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« Oui…c’est moi qui est tué ces jeunes enfants et j’en suis navré.
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En entendant ses paroles, un murmure d’indignation se rependit à travers l’hémicycle. Certains politiciens se levèrent et pointèrent du doigt le Roi des monstres, le traitant d’assassin et de meurtrier. Mr Durieu eu du mal à réclamer le silence. Quand ce fut enfin fait au bous de quelques minutes, il s’adressa de nouveau à Asgore :
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« Votre majesté qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
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« Croyez-le ou non…mais j’aurai voulu que cela ne se passe jamais ainsi. Mais je devais le faire pour mon peuple. Je le regrette.
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En disant cela, Asgore garda un visage digne devant les expressions haineuses et dégoûtés des humains. Frisk pouvait sentir sa tristesse et sa culpabilité qui l’écrasaient de leurs poids.
Malgré la réponse du roi, les politiciens n’étaient pas convaincus. Des extrémistes prirent la parole et songeaient déjà à condamner Asgore pour ses crimes, certains voulaient carrément renvoyer les monstres d’où ils venaient. Frisk craignait que certains pensent déjà à faire la guerre ou pire encore…
Tant que l’affaire sur l’assassinat des six enfants et le sort d’Asgore ne soient pas réglé, la question de l’acceptation des monstres dans le monde ne sera pas encore abordée. Le débat dura encore deux heures, puis Asgore, Frisk et Papyrus furent invité à rejoindre leurs quartiers.
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Quand Sans se réveilla, il était allongé sur le canapé du salon, recouvert d’une couverture et il avait de la glace enveloppée dans un linge sur la tête. Toriel était assise sur un fauteuil à côté en train de lire un roman avec ses lunettes sur le nez.
Au moment où le squelette essaya de se relever, Toriel s’adressa à lui :
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« Tu ferais mieux de rester allongé Sans. Vu ton état cela ne te ferais que du bien.
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« Nhhh, pour une fois que j’ai une bonne excuse pour rester allongé sur le canapé. – gémit-il en se tenant le crâne tout en se laissant tomber sur le dos.
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Toriel posa son livre sur ses genoux et croisa ses bras avec une mine sévère :
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« Tu aurais pu nous prévenir que tu étais malade ! Quand je t’ai récupéré dans la cuisine tout à l’heure tu étais bouillant de fièvre. Déjà que ça fait deux jours que je t’entends tousser.
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« Je pensais que ça allait passer. (tousse)
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Undyne arriva à ce moment-là dans le salon, un verre d’eau et une boite de comprimé dans les mains. Elle déclara en voyant que Sans était réveillé :
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« Ah enfin ! Le sac d’os c’est réveillé après deux heures de sieste !
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« Sup Undyne. Je ne t’ai pas Fish-é la trouille quand j’ai accidentellement atterri dans la cuisine ? – Plaisant a-t-il en faisant un faible signe de la main.
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« Au moins tu n’as pas trop perdu ton sens de l’humour. – soupira-t-elle en haussant son œil.
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Elle s’assit sur un coin du canapé et ajouta :
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« J’imagine qua Papyrus n’est pas au courant ? Il va être mort d’inquiétude quand il l’apprendra.
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« Arrête, ça me rend malade.
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« Rhaa ! Tais-toi un peu et prend ce comprimé. Alphys m’a dit que c’est pour la fièvre – grommela Undyne en tendant à Sans le verre d’eau et le médicament (spécialement pour les monstres).
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Le squelette ricana un peu entre deux toux, s’assit, pris le verre et le comprimé. Toriel déclara qu’il n’était pas question qu’il quitte la maison d’ici les prochains jours et qu’elle allait garder un œil sur lui avec Undyne (surtout Undyne).
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« Bon je n’aimerai pas t’alarmer mais je pense que tu as attrapé une grippe mon chère. Mal de tête, fièvre…J’ai vu ses symptômes maintes fois. – confia la femme chèvre au petit squelette.
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« Heh. Je comprends mieux pourquoi ça me cassait le crâne.
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« Hihi, bref, repos Sans le squelette.
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Il était quatre heures de l’après-midi après que les trois monstres aient fini cette discussion.
*
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Pendant ce temps…
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La machine affichait à présent sur la barre de progression : 100%
L’âme artificiel était forgée.
Un petit bruit provenant de la machine prévint Alphys que son travail était fini. La scientifique réveilla Flowey qui s’était endormie devant le film qu’ils avaient regardé. Tous deux s’approchèrent de l’engin, Alphys appuya sur quelques boutons et le moule en métal s’ouvrit découvrant une âme de monstre. Le cœur blanc à l’envers avait étrangement une petite partie au centre qui était rouge.
Alphys ouvrit la vitre à l’aide d’une poignée sur le côté et approcha sa main griffue de l’âme. L’âme lévita au-dessus de la paume d’Alphys quand elle retira sa main. Tous deux étaient resté silencieux devant leur création, émerveillé.
La scientifique regarda l’écran de la machine indiquant les caractéristiques de l’âme artificiel pour s’assurer que tout allait bien. Flowey commença à montrer des signes d’impatience devant les précautions d’Alphys :
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« Alors ?! C’est bon ? On ne va pas y passer la journée !
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« Euh o-oui tout à l’air d’être en ordre ! -balbutia-t-elle en s’écartant de l’écran. Elle s’accroupi devant Flowey, l’âme au-dessus de sa paume.
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« Bon nous y sommes. Il te reste plus qu’à absorber l’âme.
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« Ouais…enfin. -marmonna Flowey pas trop sûr de lui en regardant l’âme flottant devant lui.
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« Tout va bien ?
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« Euh oui ! (Allez ! Je ne vais pas me dégonfler alors que je suis tout près du but !) Allons-y ! – répondit Flowey en fronçant des yeux, essayant de rassembler son courage.
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« Pourvu que ça marche » -songea-t-il en approchant ses feuilles de l’âme artificielle. Au moment où celle-ci touchèrent l’âme, Flowey l’absorba et une lumière se répandit dans la salle close.
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Maintenant dites au revoir à Flowey....
;-)
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