Du Vangr Gata
Undertale:The Lonely Soul
Inter-Arc: La renaissance du prince
Chapitre 5 : La machine d’âme
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La pièce était un endroit clos ayant pour seul source de lumière des néons au plafond. Il y’avait un bureau avec un autre ordinateur relié à système électrique complexe et devant il y’avait une vitre sombre donnant sur une chambre d’hôpital. A droite de l’entrée il y’avait un canapé avec une vieille boite de nouilles instantanée posé dessus et au fond de la salle il y’avait la machine. C’était une machine plutôt imposante, elle était de forme rectangulaire dans le sens de la longueur. Elle possédait deux parties principales : La partie droite était un écran avec en dessous un clavier avec beaucoup de touches et des voyants. La partie gauche, la plus imposante, possédait au niveau du clavier des trous pouvant contenir des fioles et une fente en dessous. Au-dessus, au centre, ce trouvait une sorte de moule en forme de cœur relié à différent tuyau et câble derrière une vitre. Divers tuyaux et câbles électrique étaient relié à la machine.
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Flowey ne cacha pas sa surprise en voyant l’engin. Alphys l’invita à grimper sur le bureau, disant qu’ils allaient être ici pour un bous de temps. La scientifique alluma la machine de création d’âme en appuyant sur l’un des gros boutons dans le tableau de bord. L’écran s’alluma et ils entendirent un vrombissement. Alphys s’adressa à Flowey avec un sourire confiant :
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« Cette machine va forger ta nouvelle âme. Mais comme je te l’ai dit, elle a besoin de DT pour ça. Euh donne-moi un instant !
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Alphys quitta précipitamment la pièce, elle revint quelques secondes plus tard avec quatre grosses fioles contenant un liquide bleu, orange, vert et jaune. Elle les plaça dans les trous adaptés de la machine. Flowey l’interpella, curieux :
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« Euh, tu es sûr que cette quantité de DT sera suffisante ?
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« Crois moi Flowey. J’ai fait beaucoup de calculs et de simulation et avec mes erreurs…je suis sûr de moi cette fois !
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La fleur pouvait le confirmer grâce au son de sa voix. On dirait bien qu’Alphys ne tenait vraiment pas à échouer. La scientifique pianota encore une peu sur le clavier puis annonça en se tournant vers son patient :
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« Bon il manque plus que les restes de poussières de monstre.
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« P-Pardon ?!-s’écria la plante en se redressant.
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« Euh…oui l’âme artificiel a besoin de poussière de monstre pour qu’elle soit forgée et euh…tu es composé de la poussière d’Asriel et de détermination donc ...en gros il me faudrait un morceau de toi. -bredouilla Alphys en faisant un sourire gêné.
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« NON MAIS ÇA NE VA PAS ?! Hey ce n’est pas sans douleurs quand on t’arrache un pétale ! - s’énerva la fleur, rouge d’indignation.
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« Flowey c’est juste un bous de feuille ! Sinon je ne pourrais pas forger l’âme !-rétorqua-t-elle en croisant les bras.
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« Hmf, t’aimerai que je t’arrache les écailles ?
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« Flowey ce n’est pas le moment de faire ta tête de mule ! Tu as dit que tu étais prêt ! Alors maintenant tu assumes !
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« NAN ! – s’opposa-t-il en reculant quand Alphys s’approcha de lui.
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Alphys se battis avec lui quelques minutes en essayant de l’attraper. Comme un enfant, Flowey refusait net de se laisser approcher. Alphys finit par attraper son pot/chaussure, mais il fit jaillir une racine épineuse pour la chasser. C’est alors qu’elle eut l’idée de lui couper un morceau de racine puisque cette partie ce régénérait plus facilement. Flowey accepta de mauvaise grâce et laissa Alphys couper un morceau de racine avec un sécateur. (il poussa un petit gémissement plutôt comique)La scientifique broya le morceau et le dilua dans de l’eau qu’elle plaça ensuite dans une fiole identique à celle contenant de la DT. Elle inséra la fiole dans un des trous et elle appuya sur un des boutons, lançant la procédure. La machine fit un vrombissement plus grave et les fioles se vidèrent des leurs contenues. Des données et une barre de progressions apparu à l’écran.
9h30 : progression 1%
Alphys déclara que la préparation de l’âme allait sans doute prendre plusieurs heures. Peut-être 4-5 heures.
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« On va s’ennuyer. – soupira Flowey en observant l’écran.
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« T’en fait pas j’ai prévu le coup !
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« Ah ?
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« J’ai des animes sur mon ordinateur ! – annonça Alphys avec un large sourire.
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Alphys ramena son ordinateur portable et ils s’installèrent sur le canapé. L’attente commença.
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Sans entra dans le bar « Chez Grillby » pour prendre son déjeuner. Le bar n’était pas bien différent que celui de l’Underground, il était juste à peine plus grand (et avec des toilettes). Il y croisa les habitués du bar comme certains chien de l’ancienne garde royal. Le squelette prit avec difficulté place au bar et salua son vieille ami Grillby :
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« B’jour Grillbs, la même chose, comme tous les midis.
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« Salut Sans ! La même chose ? Ok c’est parti.
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Le barman posa son torchon et se dirigea vers la porte menant à la cuisine. Sans ne le montrait pas mais il se sentait de plus en plus mal : il avait un affreux mal de crâne, il avait toujours de la toux, il avait même froid et il se sentait très très fatigué. Il était allé « Chez Grillby » pour se changer les idées, mais au final, l’ambiance sonore lui faisait plus mal à la tête qu’autre chose. Grillby revint quelques minutes plus tard avec une barquette de frites et une bouteille de ketchup. Sans le remercia et mangea en silence, perdu dans ses pensées. Après plusieurs minutes, il se rendit seulement compte que Grillby l’appelait quand celui-ci agita sa main enflammée devant lui. Sans sursauta et s’excusa :
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« Ah ! Désolé Grillby, j’pensais à autre chose. (Toux incontrôlable)
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« J’ai vu ça. T’es sûr que tu vas bien ? D’habitude tu me sors tout le temps tes blagues et ce n’est pas souvent que tu tousses comme ça. – demanda l’élémentaire de feu en croisant les bras sur le bar.
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« T’inquiète c’est rien. C’est juste un coup de froid.
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« Au mois de Juillet ? Même pour un monstre ce n’est pas fréquent.
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« Mais oui je t’assure. Euh…tu fais quoi là ? – questionna Sans quand Grillby posa sa main sur son front.
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« Sans t’as de la fièvre. – annonça-t-il en retirant sa main flamboyante.
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« Pff, Grillby t’es déjà chaud à la base donc…-gloussa le squelette en continuant de boire son ketchup.
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« (soupir) Sans y’a une différence entre la chaleur d’un feu magique et la chaleur corporel, même pour un squelette.
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Le sourire de Sans s’effaça devant la mine sérieuse de son ami. Le barman rajusta ses lunettes et repris son torchon. Il ordonna soudain d’un ton ferme :
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« Rentre chez toi mon ami et repose-toi bien. Mais fait le sérieusement, je crois que c’est plus qu’un simple coup de froid ou de chaud. Ton frère serait mort d’inquiétude s’il te voyait dans cet état.
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« Ouais…t’as raison. Papyrus aurait ma tête pour ça. (Sans se leva de sa chaise, il avait à peine touché à ses frittes) Met ça sur ma note Grillbs, je vais prendre un raccourcit.
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« J’espère toujours qu’un jour tu payeras cette foutu note. – marmonna-t-il en haussant un sourcil enflammé- t’es sûr que c’est une bonne idée ? On sait tous les deux comment ça se finit quand tu te téléportes lorsque tu es fatigué.
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« Crois-moi ça ne peut pas être pire que la fois où je me suis retrouvé coincé dans la porte d’entrée. Pis la maison est un peu loin depuis ici. (Sans ouvrit la porte du bar et agita le bras) ‘Plus tout le monde.
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*
Toriel était tranquillement assise sur un des fauteuils du salon en train de tricoté. Son portable vibra puis elle vit qu’il s’agissait d’un message d’Alphys :
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« Cc Toriel, je ne rentrerais pas à la maison ce soir. Jvai dormir au labo, j’ai encore bc de travail. A+ ;)
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Toriel ne fut pas étonnée par cette annonce, il arrivait souvent à Alphys de dormir à son travail surtout quand elle était à fond dans un projet. Toriel répondit au message avec ses gros doigts poilus :
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« Ok pas de prb, préviens si tu as besoins de qq chose.
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C’est à ce moment-là qu’Undyne rentra par la porte fenêtre enveloppée dans une serviette. Elle était allée nager dans la piscine. Toriel l’interpella avant qu’elle ne monte à l’étage se changer :
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« Alphys vient de me dire qu’elle ne rentrera pas ce soir. Elle a encore beaucoup de travail.
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« Oh, je lui demanderai si elle a besoin que je lui tienne compagnie. Je n’aime pas quand elle est toute seul, surtout si elle est avec Flowey.
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La femme chèvre allait en rajouter quand soudain elles entendirent un gros fracas dans la cuisine et un « Aïeeuh » étouffé. Toriel et Undyne une lance à la main, se précipitèrent dans la pièce en question et se plantèrent à l’entrée, surprise devant le spectacle. Elles virent Sans étaler de tout son long sur le plan de travail avec une casserole sur la tête. Elles discernèrent son marmonnement :
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« Grillby se moquerait de moi s’il était là… ZZZZ
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Sans s’endormi sur le plan de travail sous l’air dépité de Toriel et d’Undyne.
