
Du Vangr Gata
Undertale:The Lonely Soul
Inter-Arc: La renaissance du prince
Chapitre 3 : La convocation
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Toriel proposa à Asgore de s’assoir autour de la table. Le roi des monstres invita les frères squelettes à se joindre à eux s’ils le souhaitaient et appela Alphys et Undyne. Toriel alla chercher Frisk, Asgore disait qu’elle était elle aussi concernée. La jeune fille descendit avec Flowey. Toute la communauté était autour de la table pour écouter Asgore Dreemurr.
Il prit la parole après avoir bu une gorgée de thé :
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« Les choses s’annoncent mal. L’Assemblée de Terolys, la capitale de la région, me convoque à propos de l’acceptation des monstres dans le monde et d’un point que…j’espérai…qu’ils n’aborderaient jamais.
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Asgore afficha un air coupable à la fin de sa phrase. Toriel soupira :
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« Je suppose qu’il s’agit des enfants tombés dans l’Underground il y’a…très longtemps.
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« Oui. Je savais qu’ils allaient se douter de quelque chose. (Asgore regarda avec tristesse ses amis) Je pense qu’il est temps d’assumer l’entière responsabilité de mes actes.
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Le roi n’osa pas regarder Toriel qui le toisait avec un air froid. Mais l’ex-reine ne fit aucun commentaire. Asgore finit de boire son thé et continua en regardant Frisk qui avait Flowey sur ses genoux :
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« Frisk, l’Assemblé t’a aussi convoquée, en tant qu’ambassadrice tu dois être aussi présente.
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Frisk jeta un œil à Flowey qui pour une fois avais l’air inquiet, puis demanda :
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« Mais…on est convoqué pour quand ?
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« L’Assemblé aura lieu mercredi, mais Terolys se trouve à une centaine de kilomètres d’ici, donc il vaudra mieux qu’on parte demain après-midi et s’installer à l’hôtel. Je ne sais pas combien de jour pourrait durer cette affaire…et surtout si je vais en revenir. – dit l’homme chèvre avec une mine sombre.
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Flowey regarda Frisk, l’air déçu. Au fond il était aussi frustré à l’idée que la seule personne au monde qui se préoccupe encore de lui doit partir pour une « stupide » affaire de politique. Le roi remarqua la mine déconfite de l’enfant et lui dit avec un petit sourire :
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« Je sais que ça ne t’enchante pas de venir à cette Assemblée, mais l’ordre est irrévocable. Nous devons y aller. Mais peut-être que ça ne dura pas longtemps qui sait ?
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« Oui tu as raison…-marmonna Frisk avec une mine renfrognée.
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Tout le monde était plutôt silencieux après l’annonce d’Asgore. Les plus attentifs et compréhensif avaient un mauvais pressentiment pour cette histoire. Undyne frappa sa poitrine à l’emplacement (où normalement ce trouve) du cœur et déclara d’une voix forte :
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« Laissez-moi venir avec vous ! Vous avez besoins de quelqu’un pour assurer vos arrières et pour vous soutenir ! Je vous emmènerai avec ma voiture !
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Undyne avait passé son permis il y’a quelques mois et depuis elle possédait sa propre voiture. Asgore déclina sa proposition en lui rappelant ce qui c’était passé la dernière fois qu’elle avait décidée de l’accompagner en tant que « garde du corps ». Elle avait menacé de tuer un des humains du personnel qui avait été un peu trop…insolent. Papyrus se proposa alors de les véhiculer et de les accompagner. Le roi accepta en pensant que le grand squelette serait un peu plus « diplomatique ». Undyne était un peu déçu mais elle fit remarquer à son ami que du coup il était considéré comme étant un « garde royale ». Papyrus ne cacha pas sa joie et pour fêter cela il décida d’aller préparer le repas.
Ce soir-là, Flowey ne se joignit pas au dîner. Frisk le chercha pendant tout le reste de la journée, mais elle ne le trouva pas. L’enfant se doutait un peu qu’il était en colère à cause de la situation.
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En réalité, la fleur dorée c’était éclipsée discrètement après l’annonce d’Asgore. Flowey avait décider de s’isoler au fond du jardin pour avoir la paix. Il était en colère en effet, en colère qu’au moment où il aurait le plus besoin de soutien, personne ne serait là. Cette opération lui faisait peur et il détestait l’admettre. La tête basse, les pétales pendantes, il regarda les fleurs dorées éclairé par le peu de lumière du soleil couchant. Il était sorti de son pot et avait pris racine dans le seul endroit où il était sûr que personne ne viendrait l’embêter. Ruminant sa frustration il se mit à rigoler d’amertume :
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« Heh…eheheh ! Quel idiot ! Mais qui se préoccuperait de toi de toute façon ? Qui se préoccuperait d’un être sans âme capable de tuer pour le plaisir tous ces imbéciles dans leur sommeil ?! Je ne suis que la pièce manquante du " happy ending " de ce gamin ! Quoique il arrive je serai toujours seul, et ça tout le monde s’en fou !
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Son sourire disparu quand il se surpris en train de pleurer. A l’aide d’une de ses feuilles, il cueillie une des larmes coulant sur son visage et la regarda. Il bredouilla :
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« Mais…mais pourtant elle s’acharne à voir du bon en moi…à m’offrir une chance…je ne la mérite pas !
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Flowey resta sur le par terre de fleur et ne bougea pas quand il entendit Frisk l’appeler pour rentrer. Ainsi il resta ici toute la nuit.
Le lendemain matin, la fleur regagna son pot de fleur et retourna dans la maison. En allant vers l’étage, il vit Asgore et Toriel qui discutaient dans la cuisine et Undyne qui s’apprêtait à sortir pour faire un jogging. Au passage, elle dit à la fleur :
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« Hey Flowey ! Y’a le microbe qui te cherches, je crois qu’elle veut te parler dans sa chambre. (Elle commença déjà à s’éloigner en courant) Allez ciao !
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« Ah…génial. Bon…on va aller voir ce que veux la pleurnicharde. – grommela Flowey en la regardant s’éloigner.
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En effet il trouva Frisk dans sa chambre en train de remplir sa valise qui était posé sur son lit. Ce jour-là, Frisk était habillé d’un short foncé et d’une marinière bleue et violette. (Les couleurs habituel)
Flowey monta sur le lit à l’aide de ses racines puis interpella Frisk qui avait le nez dans son armoire :
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« On m’a dit que tu voulais me parler. Alors je t’écoute. – dit-il en croisant ses feuilles.
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Frisk se tourna vers lui avec un air triste, puis elle répondit :
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« Flowey je voulais te dire que j’étais désolée de ne pas pouvoir rester et assister à ton opération. Vu que tu es parti j’ai pensé que tu étais en colère…
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« Je lui suis toujours ! Pff. Comme par hasard au moment où j’aurai le plus besoin de soutien il faut que TU sois appelé ailleurs !
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« Je suis désolé Flowey, mais tu sais très bien que je ne peux pas m’opposer à ce genre de chose. Je ne suis qu’une enfant, je ne peux pas toujours décider de ce que je veux faire ! – rétorqua-t-elle en allant fermer la porte en voyant la plante s’énerver.
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La fleur dorée se renfrogna en jurant à voix basse. Frisk s’assis sur le lit en face de lui puis ajouta :
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« De plus, même si j’avais dit que je ne voulais pas venir il aurait fallu que j’explique pourquoi ! Sauf que tu sais très bien que Toriel et Asgore ne doivent pas être au courant de ton opération et de …qui tu es.
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« Ah oui ! J’avais oublié ! Ils ne doivent pas savoir que je suis LEUR chère petit Asriel qui pourrait revenir SI l’opération marche ! – rétorqua avec sarcasme la fleur démoniaque, une lueur dangereuse dans son regard.
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« C’est pourquoi ils…
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« Et si l’opération ne fonctionne pas…ils perdront leur enfant qui était déjà mort ! – coupa la fleur en affichant son sourire terrifiant.
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« Flowey…arrêtes – soupira Frisk en se passant la main dans les cheveux.
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« Soyons honnête Frisk ! Si ça rate, ça n’aura pas d’importance si je meurs hein ? Je ne manquerai à personnes et…heh…tu pourras toujours RESET pas vrai ? – minauda la fleur avec ironie.
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« Ça ne RATERA PAS ! – explosa l’enfant en faisant de grand geste d’énervement, secouant un peu le pot de Flowey. – Alphys c’est assuré que ses recherches soient fiables ! Et tu sais très bien que je ne ferais plus jamais de RESET, car sinon on perdra Luna…pour toujours.
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« Oooh…c’est vrai ! CE détail là ! – Ricana-t-il, pendant que son visage prenait l’apparence de celui de Luna- Franchement vue l’état de la sang-mêlé je doute qu’elle se réveille un jour ! Elle va peut-être mourir…et dans ce cas, qu’est ce qui t’empêcheras de faire un RESET ?!
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« Comment peux-tu dire ça ?! Son état se stabilise ! Son corps est en train de guérir, rien ne garantit qu’elle va…va…
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Frisk serra les poings et se mis à pleurer. Flowey leva les yeux aux ciels mais ne fit aucun commentaire. Il s‘écoula quelques secondes sans que la jeune fille et la fleur ne rappliquent. L’enfant finit par dire en regardant Flowey d’un air abattu :
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« Flowey…j’ai appris à vivre ma vie. Je n’aurais pas la volonté de faire un autre VRAI RESET après tout ça et j’ai fait une promesse que je briserai pas. C’est pourquoi tu mérites d’avoir ton "happy end " toi aussi. Alphys et moi avons travaillé dur pour ça. (L’expression de Flowey changea quand elle caressa ses pétales avec un petit sourire) Je sais que tu as peur…
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« Quoi ?! C’est faux ! Je n’ai…
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« Ce n’est pas une honte. J’ai vu ton vrai visage, alors je continuerai de croire en toi. Alors garde espoir, cette opération va marcher !
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L’expression de la fleur se radoucit et une larme coula au coin de son œil droit. Frisk sortit un petit paquet de sa poche de short et le déballa devant la fleur : Il y avait un médaillon cœur doré à l’intérieur. Il y’avait l’inscription « Meilleur amis pour la vie ».
Flowey écarquilla les yeux et balbutia :
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« Ce médaillon c’est…celui de…Chara ?
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« Oui c’est ça. Je te le donne pour que tu saches que je serai toujours avec toi et que je serai aussi ta meilleure amie.
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Frisk passa le médaillon autour de la fleur puis délicatement lui fit un câlin. Flowey rougit d’embarras, grogna mais finit par rendre le câlin. Les larmes aux yeux il murmura :
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« T’es vraiment une idiote.
