Du Vangr Gata

Chapitre précédent

L'intrigue de cet "inter-arc" ce passe à la fin de l'arc 2 pendant le coma de Luna.

Chapitre 1 : Situation actuel

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    Les rayons du Soleil éclairaient la grande maison en ce milieu de matinée. En ce début de mois de juillet, il faisait déjà chaud. C’est cette chaleur qui acheva de réveiller Flowey qui était posé sur le rebord de la fenêtre de la chambre de Frisk. La fleur dorée releva la tête, déploya ses pétales et fit un grand bâillement. Il admira quelques instants le paysage derrière la fenêtre le temps de se réveiller complètement. Il se tourna vers le lit de sa voisine et constata qu’elle n’était pas là.

   En effet…il était 9h30. A cette heure-là, Frisk était déjà debout…ce qui n’arrangeait pas Flowey.

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    « Hmf…l’idiote ! Je vais encore galérer à descendre de là ! Jamais là quand j’ai besoin de son aide.

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Flowey s’approcha doucement du rebord de la fenêtre et grâce à ses racines il s’accrocha au lit de Frisk qui était juste à côté. Arrivé au sol, il sautilla jusqu’à la porte qui était grande ouverte. En se dirigeant vers l’escalier, la fleur ne put s’empêcher de jeter un œil à la porte d’en face close, avec la tête de loup dessiné dessus : La chambre de Luna. Flowey se secoua afin de se ressaisir et descendit les escalier en s’aidant d ses racines.

  Arrivé au rez de chaussé il vit Alphys à la table à manger en train de prendre son petit déjeuner avec en face d’elle Sans. Alphys salua la plante de la main avec un petit sourire, Sans se contenta de dire sans le regarder :

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    « Bjour’ weed.

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  « Coucou Alphys et…l’ordure souriante. – rétorqua Flowey déjà d’humeur massacrante.

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  « Voyons Flowey, ne commence pas dès le matin. – dit la douce voix de Toriel provenant de la cuisine.

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Celle-ci sorti d’ailleurs de la cuisine et s’approcha de la fleur dorée. Elle la porta jusqu’à la table et lui servi un bol contenant la nourriture « spécial Flowey ». Celui-ci ne put s’empêcher de grommeler malgré les bonnes intentions de la femme-chèvre. Pendant qu’il mangeait, il s’adressa à Toriel qui s’était assis à la table pour lire un livre de cuisine :

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  « Elle est passée où Frisk ? Elle m’a encore laissé sur le rebord de la fenêtre !

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Sans qui avait fini de boire son café, glissa un regard vers la fleur. Il s’apprêta à lui dire une réplique cinglante mais Toriel le prit de vitesse :

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  « Tu sais très bien où elle est. Comme tous les matins elle est allé voir Luna. – dit-elle tristement

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  « Ah… - se contenta de dire Flowey qui se calma immédiatement.

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Un silence pesant s’installa…le coma de Luna était devenu un sujet qui rendait tout le monde mal à l’aise pour ne pas dire tabou. Cependant, chacun devait garder espoir le temps que la louve se rétablisse. Alphys brisa se silence en se tournant vers le squelette :

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  « Où est parti Papyrus ? Il avait l’air plutôt pressé ce matin.

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  « Parti faire des courses, pour préparer son…rendez-vous de cet après-midi avec tu sais qui.

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  « Attend…Mettaton a acceptée ?! – s’écria Alphys 

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    « Ouep, il ne pense plus qu’à ça du coup.

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Sans prononça ces mots avec peu d’enthousiasme. Alphys pris un air perplexe devant la mine sombre de son ami :

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  « T’a pas l’air très enchanté par cette perspective.

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  « Je suis content pour ce grand gaillard mais…Mettaton n’a PAS intérêt de faire du mal à mon frère. – en disant cela ses orbites devinrent sombres.

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   « Allons Sans, tout va bien se passer…il sait se débrouiller tu sais ? Et je connais Mettaton, elle n’est pas toujours comme on peut le penser.

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Sans se contenta de grogner en retour puis il riva son attention sur son portable. Plus tard, au moment où Flowey et Alphys avaient fini de manger, Frisk sortit de la chambre d’ami où avait été installé Luna. Ce jour-là, elle portait une salopette par-dessus son T-shirt rayé. Tout le monde se tourna vers elle, l’enfant avait l’air plutôt triste. Elle alla se blottir dans les bras de Toriel qui lui fit un bisou sur le front en retour. La maman chèvre murmura :

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  « Toujours rien mon enfant ?

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  « Non, rien…mais ce qui est rassurant c’est que son âme réagit quand je lui parle. Elle brille un peu.

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  « Au moins c’est la preuve qu’elle est vivante et qu’elle t’écoute. Il faut garder espoir Frisk.

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  « Je sais maman. – répondit tristement Frisk en séchant une larme.

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D’habitude, Flowey se serait moqué de Frisk, mais bizarrement il n’avait pas envie d’être méchant avec elle pour l’instant. Frisk prit sa chaise et s’adressa de nouveau à Toriel :

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  « D’ailleurs il est où Asgore ? Il est parti vraiment tôt ce matin.

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Toriel regarda Frisk avec une pointe d’inquiétude et lui répondit :

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   « Il a une affaire politique plutôt grave à régler. Le conseil des humains lui donnerait du fil à retordre d’après ce que j’ai compris.

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   « Ce n’est pas étonnant, les humains ne nous font pas totalement confiance. Ils ont toujours ces préjugés sur les monstres. Qui sait jusqu’où ça pourrait aller ? – déclara Sans en faisant léviter sa tasse sale jusqu’à la cuisine.

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   « On en saura plus ce soir quand il rentrera. – conclu Toriel en se replongeant dans son livre.

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A ce moment-là, Alphys se racla la gorge, fixa Frisk puis pointa Flowey et Toriel. Frisk acquiesça puis se tourna vers Sans qui les regardait sans comprendre :

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  « Sans, tu n’avais pas un truc à montrer à Toriel par hasard ?

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  « Euh…un…truc ? – Il haussa d’une orbite devant le regard insistant de Frisk – Que veut tu dire gamin ?

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  « Quoi donc mon enfant ? – demanda à son tour Toriel en relevant la tête.

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  « Mais siiii ! Le truc que tu m’as montré l’autre jour ! – Frisk fit les gros yeux qui semblait dire « mais fait la sortir bordel ! »

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  « Euh…ah oui ! Bien sûr ! Le truc ! Eheheh ! Viens Tori, je vais te montrer, je l’ai appris à Frisk.

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  Sans lui fit signe de le suivre et sortit dehors en essayant de rester naturel. Flowey les regarda sortir sans comprendre et jeta un air interrogateur à Frisk et à Alphys.

Alphys pris alors la parole en croisant ses doigts sur la table :

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  « Flowey, je voulais attendre que Toriel sorte pour t’annoncer cela…

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  « Quoi donc ? Oh…tu veux parler de…

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  « Oui ton opération. J’ai fini les dernières préparatifs, la machine est prête et dès que tu le souhaite, on commencera l’opération. Mais je te préviens…une âme artificielle risque de mettre beaucoup de temps avant d’être vraiment stable.

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  « Je vois…personne d’autre n’est au courant ?

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  « Il n’y a que nous deux…je ne serai pas étonnée que Sans ce doute de quelque chose. J’ai prévenu Luna mais…- répondit Frisk en baissant les yeux.

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  « Peu importe si la sang-mêlé est « au courant » ou non. On ne sait pas si elle se réveillera. (Flowey regarda Alphys avec un air de défi) Je suis prêt, on commencera le plut tôt possible.

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Alphys acquiesça et se leva de sa chaise. Avant de monter à l’étage elle annonça :

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  « Très bien, alors tient toi prêt. L’opération sera pour après-demain. Je tâcherai de trouver une excuse pour expliquer ton absence.

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 Flowey ne le montrait pas mais, il avait tout de même un peu d’appréhension pour cette opération. Il détestait les laboratoires et il ne savait pas à quoi s’attendre. Surtout quand il pensait aux amalgames, les monstres qui avaient fusionné à cause de l’échec de l’expérience d’Alphys sur la détermination. Frisk s’approcha de Flowey et le souleva. Elle lui fit un sourire alors qu’elle se dirigeait vers la porte en mettant ses chaussures au passage :

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  « T’inquiète tout va bien se passer. Je serai avec toi Asriel.

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  « Arrête de m’appeler par ce nom ! J’ai dit que je refusais de le porter tant que je serai une fleur ! Mais…merci du soutien.

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  « Hihi, y’a pas de quoi ! Allez, on va profiter de cette belle journée. Anissa, EM et Rick doivent m’attendre au terrain vague. On va s’entrainer à la magie !

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La jeune fille sortie alors de la maison, le pot de Flowey sous le bras.