Du Vangr Gata

Chapitre 34 : Team rescue

 

Il était plus de huit heure du matin quand Frisk se réveilla. L’enfant se souvint alors de sa dispute avec Luna, rappelant alors sa tristesse. Elle regarda les rayons du Soleil passant par sa fenêtre et qui éclairait au passage Flowey qui était posé sur le rebord. La fleur dormait à « pétale fermé ».

  Pour se réconcilier avec la louve, l’enfant voulu se rendre dans sa chambre pour la rejoindre dans son lit comme elle faisait d’habitude. Mais quand elle voulut entrer, la porte était fermée.

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    « C’est bizarre, d’habitude elle ne ferme jamais sa porte. » - pensa Frisk.

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 Elle força encore la poignée en appelant sa sœur mais personne ne répondit. Elle perçu alors les bruits de pas de sa mère adoptive qui montait les escaliers. Toriel interpella sa fille :

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    « Mon enfant tu es réveillée ? Que fais-tu ?

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    « Bas je voulais aller voir Luna pour m’excuser. Je sais que même en week-end elle est réveillée à cette heure-là. Sauf que sa porte est bloquée.

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   « Elle veut peut-être avoir de la tranquillité ? Laisse-lui le temps Frisk.

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   « Mais elle ne répond même pas ! Elle n’est pas le genre de personne à ignorer comme ça ! – s’énerva l’enfant en montrant la porte.

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  « Calme toi, je vais aller voir.

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Toriel toqua doucement à la porte de la louve.

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   « Luna tu es là ? Luna ?! Réponds quand on t’appelle ! Bon je vais devoir ouvrir la porte puisque c’est comme ça.

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Toriel sortit ses clefs de sa poche puis avec le double elle ouvrit la porte.

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  « Luna pourquoi es ce que tu…oh non. »

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Toriel se figea devant la chambre vide avec la fenêtre ouverte. Frisk avait son cœur qui battait plus vite. Elle s’avança dans la chambre…puis découvrit la lettre sur le lit. Elle commença à la lire, son expression passa subitement à l’effroi. Elle tendit la lettre à Toriel puis déclara en sortant en trombe :

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  « Lis ça ! Il faut prévenir les autres ! Même s’ils ne sont pas réveillés ! »

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Toriel, après avoir lu la lettre, marmonna en mettant sa main front :

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  « Oh Luna…mais qu’as-tu fais ? »

*

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    Frisk n’eut pas besoin de chercher Papyrus et Asgore qui étaient déjà en bas. (Au passage elle avait déposé dans les bras du roi Flowey qui ronchonnait déjà.) Elle entra dans la chambre d’Undyne pour la réveiller (en évitant au passage une lance), elle se rendit compte qu’Alphys et elle, avaient dormit dans le même lit. Undyne ne put s’empêcher de gueuler devant l’intrusion, mais elle se calma vite quand Frisk annonça que Luna avait disparu. Papyrus c’était déjà chargé de réveiller son frère qui pour un fois se leva en un temps record.

Tout le monde se retrouva alors dans le salon avec, pour certain, une tasse de café à la main. Frisk lu à haute voix la lettre de Luna :

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    « Elle a laissé cette lettre sur son lit. Voici ce qu’elle dit :

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   « Les gars, je suis désolée mais j’ai décidé d’en finir avec cette histoire une bonne fois pour toute…seule. A l’instant où vous lirez cette lettre, je serai déjà loin. Je refuse de vous impliquer dans tout ça…pas après ce que j’ai vu. Pas après avoir vu l’avant-goût de ce que cette chose pouvait vous faire. Alors par pitié, restez à la maison aujourd’hui, ce combat n’est pas le vôtre. Je serai de retour le plus vite possible…si je m’en sors. Frisk je suis désolée de ne t’avoir rien dit, mais saches que je l’ai fait pour te protéger. Je refuse de perdre encore les personnes qui me sont chère, surtout face à lui.

S’il vous plait, n’intervenez pas…le temps que je chasse les fantômes du passé. »

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   Un silence de mort s’installa quand Frisk finit la lettre. L’enfant avait une expression abattu, Papyrus avait les larmes aux yeux. Asgore et Toriel avaient les yeux baissés avec gravité…ils se tenaient la main. Sans serrait les poings, ses orbites étaient noires. Flowey fit un face palm avec sa feuille en grommelant « Idiote ! ». Alphys allait dire un mot quand tout à coup Undyne frappa la table avec son poing et cria de rage :

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   « Merde ! Elle n’est pas possible celle-là ! Pourquoi faut-il toujours qu’elle fasse tout toute seule ?!

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  « Parce qu’elle est comme ça…- répondit Frisk

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  « Elle sait qu’elle va peut-être vers une mort certaine ! D'habitude je dirais que c’est du courage…mais là c’est de la stupidité ! Elle aurait pu nous demander de l’aider ! En plus s’il y’a quelqu’un à tabasser je veux participer !

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  « Il faut qu’on aille l’aider alors ! – s’écria l’enfant.

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Elle sortit son portable puis appela la louve.

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  « Décroche, décroche ! Allez ! (Bruit de la messagerie) Zut ! »

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La petite humaine se laissa tomber sur sa chaise, découragée. Alphys monta soudain à l’étage puis revint plus tard avec son ordinateur et un câble pour portable.

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  « Frisk, donne-moi ton portable. Merci.

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  « Qu’est-ce que tu fais Alph ? - questionna la femme poisson.

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  « Je vais tracer le signal du portable de Luna. Comme ça on va pouvoir la localiser.

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  « EH ON POURRA L’AIDER ALORS ! – s’exclama Papyrus qui retrouva une…euh…expression joyeuse.

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Quelques minutes plus tard, Alphys avait déjà terminé son travail. Elle balbutia :

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  « Elle est à…Nerwest. Devant chez elle.

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  « C’était à prévoir tient. -grommela Sans.

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Frisk en revanche était livide, elle se mit à bredouiller :

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  « Mais…mais elle m’avait promis de ne pas entrer là-dedans.

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  « C’est pourquoi je déteste faire des promesses. -marmonna le petit squelette dans sa barbe.

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  « EH BIEN ON ATTEND QUOI ? ON SAIT OU ELLE EST ALORS ALLONS-Y ! LE GRAND PAPYRUS NE LAISSERA PERSONNE RISQUER SA VIE TANT QUE JE SERRAI LA !

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  « Ouais t’as raison ! C’est égoïste de sa part d’aller s’amuser sans nous. Si je la retrouve je vais lui faire comprendre ma façon de penser tient ! -Renchérie Undyne en donnant une bourrade au grand squelette. -Bon ne perdons pas de temps, il faut y aller.

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  « Heh, faudra me supporter en plus l’ami. – déclara Sans au grand étonnement de celle-ci.

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   « FRANGIN TU ES SÛR QUE …commença Papyrus.

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  « Pap, je viens surtout pour t’éviter de t’attirer des ennuis.

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  « HAWW…SANS. TU SAIS QUE JE SUIS COSTAUD.

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  « Je sais bro…- dit son frère avec une expression triste.

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Tous les trois se préparèrent alors pour le départ. Undyne ressorti son armure de combat qui avait pris un peu la poussière, Papyrus mis également la sienne. Comme il n’y avait pas un instant à perdre, Sans proposa de prendre un « raccourci ». Toriel refusa net quand Frisk demanda pour les accompagner, à son grand désarroi. Tout le monde sortit dehors pour souhaiter bonne chance à Papyrus, Undyne et Sans. Pour une fois Flowey ne fit aucun commentaire sarcastique. Alors que tous les trois allaient partir, Frisk se dégagea de la main de Toriel et couru les rejoindre. Toriel et Asgore tentèrent d’attraper l’enfant mais elle disparut en même temps que ses amis.

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*

   Un peu avant…

Luna regarda avec un air sombre son portable indiquant l’appel manquée de Frisk. Une larme coula sur sa joue. Elle lâcha son portable dans les hautes herbes de son ancien jardin puis elle regarda la maison inhabitée. Elle prit une grande inspiration puis s’apprêta à ouvrir la porte d’entrée avec ses clés. La porte s’ouvrit lentement avec un grincement sinistre.

La louve s’avança, son regard déterminé. Elle fit apparaître une sphère de lumière à côté d’elle pour éclairer le couloir sombre. Elle s’avança jusqu’au salon. Il n’y avait pas un bruit dans la maison. Elle tressaillit quand elle vit un rat traverser la pièce devant elle. Elle grogna d’agacement puis continua sa progression.  Elle s’arrêta alors à mi-chemin de la salle. Il y’avait un trou de trois mètres de diamètre au milieu de la pièce, au même endroit où elle tombait dans ses rêves.

Elle sonda le trou dans le plancher en faisant bouger sa lumière.

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  « Mais depuis quand il est là ?! Je deviens folle ! »

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La louve se pencha un peu plus vers le trou. Il ne semblait pas avoir de fond. Elle poussa un bout de bois pour savoir la profondeur. Le débris percuta la paroi puis se perdit dans les ténèbres. La louve ria nerveusement :

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  « Ahah ! Si c’est là-dedans qu’il faut aller, il n’en est pas questio-ooooooooaaaaaaaah !! »

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Luna senti quelqu’un la pousser en avant dans le trou. Son écharpe s’accrocha au plancher de la maison dans sa chute.

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  « Aaaaah ! Pas encore !! »

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Son cri se perdit dans les ténèbres.