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Undertale:The Lonely Soul

Inter-Arc 2:Cycle de vie

Chapitre 3 : Joris

 

                Il était 12h10 quand Sans se téléporta « Chez Grillby » pour aller prendre son déjeuner. Vu qu’il est prof il pourrait aussi aller à la cantine du collège mais…honnêtement la nourriture est meilleur dans son bar favori.

Sans avait troqué sa blouse contre son vieux gilet bleu avant de partir. Il entra dans le bar et salua les habitués tel que les chiens de Snowdin. En arrivant à sa place habituelle devant le bar, il constata que pour une fois ce n’était pas Grillby qui y était. C’était son nouvel employé : Joris, un humain…peu commun. Il était en train de servir une bière à Commandogue quand Sans arriva. Joris lui fit un sourire avant de le saluer :

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  « Salut Sans ! Je te sers la même chose ?

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 « Lut’ Jojo ! Ouais comme d’hab’ steuplais. Tu sais où est Grillby ? – demanda-t-il en posant son sac à côté de son siège.

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  « Ouais il arrive avec la prochaine commande. – indiqua l’humain avant de partir vers les cuisines.

​

Joris était quelqu’un qu’on ne rencontrait pas à n’importe quel coin de rue. Joris était un albinos aux yeux jaune, âgé de 23 ans et ses cheveux blancs étaient coupé court en bataille. Il avait des taches de rousseur sur ses joues et une tache rose sur son cou. Il portait une chemise grise avec un pantalon en jean d’où des bretelles en pendaient. Il avait un air amical et il parlait beaucoup avec les monstres du bar. Sans aimait bien ce brave gars, mais contrairement aux autres il pouvait sentir qu’il avait tout de même eu un passé difficile. Cela faisait plus d’un an qu’il bossait ici mais… Sans ne connait toujours pas « la vie » de ce jeune homme. Tous ce qu’il sait, c’est son attitude nerveuse quand il y a des clients humains, qu’il a repassé son Bac avec Luna et que du coup tous deux se connaissaient bien.

Quelques secondes après que Joris soit entré dans les cuisines, Grillby en sorti avec un plateau de burgers et de frittes. Il salua Sans d’une main au passage avant de se diriger vers une table avec un couple de lapins autour. Après les avoir servis, Grillby retourna derrière son comptoir pour saluer son vieil ami :

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  « Salut Sans ! Tu vas bien ?

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  « Ouais je vais bien Grillbs, j’ai fait mes cours comme d’hab’. Je dois aller à l’Université de science après.

​

  « Je n’aurai jamais cru qu’un jour tu puisses redevenir « productif ». Je ne sais pas ce qu’il m’a le plus surpris il y’a trois ans entre le fait que tu payes ENFIN ta note ou que tu deviennes prof ?

​

Sans éclatât de rire en se rappelant ce jour-là. Quelques mois après que Frisk ait détruit le bouton TRUE RESET, Sans avait décidé de devenir prof de physique au collège ET à l’Université. Mais pour marquer ce changement, un jour, il a débarqué dans le bar et il a déposé un gros sac de Gold devant Grillby qui fut tellement abasourdit qu’il est resté figé pendant au moins cinq minutes. Sans s’essuya les orbites en rigolant :

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  « Oh mon gars je m’en rappellerai toute ma vie de la tête que t’as fait.

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  « Mouais…m’enfin je suis content que tu sois comme ça. – sourit l’élémentaire de feu en essuyant sa vaisselle.

​

A ce moment-là, Joris arriva avec la commande de Sans, un burger avec (bien entendu) une bouteille de ketchup. Lorsqu’il les posa devant le squelette, son portable fit une petite note dans sa poche. Le plateau sous le bras, Joris regarda son portable et sourit. Ses joues blafardes c’était légèrement teinté de rouge. Il commença à pianoter sur l’écran tactile jusqu’à ce que Grillby l’interpelle au bous de quelques temps :

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  « Jojo tu chatteras plus tard, on a encore des clients.

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  « Tout de suite Grillby. Je parlais avec Luna, elle a réussi à obtenir son job. – répondit-il en rangeant rapidement son portable.

​

  « Ah enfin ! – s’exclama Sans en s’apprêtant à boire son ketchup

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  « Elle m’a dit aussi qu’elle passera en fin d’après-midi pour me raconter tout ça.

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  « C’est bien. Mais ne te laisse pas déconcentrer par ta copine, tu parleras avec elle tout à l’heure. – taquina Grillby

​

Joris parut embarrassé et il partit en grommelant qu’il ne voyait pas de quoi il parlait. Au passage, son patron lui fit une tape sur l’épaule. Grillby et Sans ricanèrent encore un peu devant l’air renfrogné de l’humain.

Après avoir fini de manger, Sans quitta le bar en saluant tout le monde et disparu à travers la foule de gens sur la grande place.

Quelques instants plus tard, Sans réapparu devant l’Université de science d’une ville situé à quarante-cinq minutes de Newest City (en voiture). Heureusement qu’il avait ses « raccourcit » pour s’y rendre rapidement. Cette après-midi, Sans avait un cours dans l’amphithéâtre sur la physique quantique et plus précisément sur l’étude des timelines. Une chose qu’il maitrisait bien puisque ces recherches faisaient partie d’une part de sa vie. Et techniquement parlant l’étude des timelines était plus de la physique que de la magie.

En se dirigeant vers l’amphi en empruntant un des nombreux couloirs, il croisa, à son grand déplaisir, Diana une des profs de l’Université. C’était une grande femme aux cheveux bruns mi long avec un air hautain. Sympathique à premières vue, elle pouvait devenir une vraie peste…surtout avec les monstres. Depuis que Sans bossait ici, Diana avait été toujours arrogante avec lui. Mais il se faisait un malin plaisir à lui fermer le clapet. Elle portait une tenue élégante : une veste brune par-dessus un chemisier avec un pantalon de la même couleur. Un café à la main, elle n’accorda pas un regard au petit squelette quand elle passa à côté de lui.

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  « Une si belle tenue, il serait dooomage que quelque chose de fâcheux lui arrive. – songea Sans avec un sourire malicieux.

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Après l’avoir dépassé, Sans utilisa sa télékinésie pour faire bouger son gobelet de café qui se renversa sur son beau costume. Le petit farceur avait déjà quitté le couloir quand Diana poussa un juron devant sa tenue tâché par son café.

Il arriva dans l’amphi comme si rien ne c’était passé.

​

*

​

                Il était 17h30 quand Luna entra dans le bar « Chez Grillby ». Elle se déplaça silencieusement, saluant quelque fois certains monstres. Son cœur battit plus vite quand elle trouva enfin Joris qui était en train de servir du café à leur table.

Tous deux se sourire, Joris invita d’un geste à Luna de prendre place au bar. Grillby qui y était déjà, salua chaleureusement la louve et la félicita pour son job. Quand Joris la rejoignit, Grillby s’éclipsa pour s’occuper d’autres clients et pour laisser de l’intimité aux deux amis. L’albinos s’adossa au bar en face de son amie et la questionna :

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  « Alors ? Raconte !

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  « Le docteur m’a pris ! Il m’a testé en me laissant soigner un de ses patients, un dragon à l’aile déchiré. C’était très épuisant mais j’y suis arrivé ! – raconta Luna toute contente.

​

  « Ah d’accord dès le début sans te connaitre le mec t’envoi soigner un vieux dragon à l’aile rabougri…logique. – pouffa Joris

​

  « Oui certes il est bizarre…mais après jusqu’à midi, il m’a montré quelques techniques et j’ai assisté à ses rendez-vous. Je pense que ça va être cool de bosser là-bas.

​

  « Il t’a au moins dit combien t’allais être payé et quand tu bosses tout de même !

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Luna expliqua qu’elle allait travailler du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00. La paye était plutôt bonne, de quoi rattraper les mois où elle avait galéré à trouver sa vie. Tout en continuant à servir les clients au bar, Joris poursuivait sa conversation avec son amie.

​

Joris et Luna c’étaient rencontré il y’a presque deux ans, lorsque Luna repassait son Bac en candidat libre. L’humain était au lycée à ce moment-là, lui aussi repassait son Bac. Les deux amis c’étaient entraidé dans les révisions et Luna l’avait soutenu dans ces moments difficiles.

 A cause de son physique et de son âge, il était souvent seul dans sa classe. La situation de Joris rappelait un peu à Luna ce qu’elle avait vécu en étant plus jeunes et avec les Lycans. De plus en apprenant à se connaitre, Luna découvrit que Joris ne se sentait à l’aise qu’avec les monstres qui ne l’avaient jamais jugé sur son physique. Alors que pendant toute sa vie, les humains, sa propre espèce, l’avaient jugé et rejeté. Peu de gens à part son père avait su l’aimer. Sa mère, alors qu’il était petit, avait trompé son mari et les avait abandonnés. En plus de cela comme le père de Joris faisait partie de l’armé, il était souvent absent, laissant le jeune albinos seul avec son grand père, un gars infect.

 Puis un jour, le pire est arrivé… à ses 16 ans, pendant une opération militaire, son père mourut. Ne laissant à Joris qu’une dernière lettre et sa vieille casquette militaire. Depuis, Joris avait dû se débrouiller seul, puis à ses 18 ans, il se rendit à Newest City, laissant tout derrière lui.

​

« C’est pour ça que je n’aime pas « mon espèce ». – avait confié un jour Joris à Luna – L’humanité m’a tout pris et m’a rejeté alors que je fais autant parti d’eux…alors que je n’ai rien demandé.

​

Joris ne racontait pas son passé à tout le monde. C’est grâce à la confiance qui c’était développé entre l’hybride et l’albinos qu’il en avait parlé. C’est d’ailleurs l’histoire de la louve qui l’avait aidé à se rapprocher d’elle et inversement. Luna appréciait beaucoup Joris par son attitude sociable, blagueur et des gros délires qu’ils partageaient. Il s’entendait aussi avec tous les monstres du bar.

Au fond, elle savait qu’elle ressentait plus que de l’amitié…mais elle n’en était pas sûr.

A force de parler, Luna se rendit compte qu’il était déjà presque 19h00. Elle décida qu’il était temps de partir, elle devait se rendre chez les Dreemurrs. Prenant son sac, elle descendit de son siège et salua son ami :

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  « Bon Jojo, va falloir que j’y aille. Je n’ai pas vu le temps passer.

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  « Ouais pas de problème. Attend, je te raccompagne vers l’entrée. – proposa-t-il en la suivant.

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Luna passa la porte du bar et prit son vélo posé sur le côté. Elle se tourna vers l’humain qui était resté à l’entrée et lui sourit :

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  « Je suis contente de t’avoir revu Joris. Faudra qu’on se revoie dans la semaine.

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  « Si tu veux j’ai du temps libre mercredi.

​

  « Cool ! On pourrait…euh…s’arranger un truc.

​

Tous deux se regardèrent un instant, un peu gêné puis finalement Joris tendit son bras et Luna lui serra la main. Un sentiment de malaise c’était installé. La louve s’écarta d’une démarche timide, enfourcha son vélo et parti vers la sortie de la place. Joris la regarda partir et rentra dans le bar.

Du Vangr Gata

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