
Du Vangr Gata
Undertale:The Lonely Soul
Arc 1: L'Underground
Chapitre 15: Le commencement
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"Ça fait beaucoup de chose à raconter, alors il vaudrait mieux déjà commencer au moment où mes parents et moi avons déménagé dans la ville pas loin du Mt Eboot.
Un jour alors que je rentrais du lycée comme d'habitude, un homme m'aborda. Il se nommait professeur Henry Gones. Le professeur était au courant de secret de ma famille, de notre vrai nature. Au début je fis mine de ne pas savoir de quoi il parlait...mais il ne plaisantait pas. Il m'a dis qu'il savais ce qu'il s'était passé entre moi et l'enfant que j'avais blessé dans ma colère. J'ai eu peur qu'il veuille me dénoncer aux autorités, mais il affirma que ce n'étais pas les intentions de sa visite. Autour d'un verre, dans un café, il me raconta qu'il n'avait rien contre les monstres et les magiciens, car il en était lui même un.
Le professeur Gones pensait que les monstres et les humains devaient vivre ensemble en paix. Puis il me parla de ses études secrètes sur les âmes et la magie, et il me proposa de l'aider dans ses recherches en dehors de cours. Après réflexion avec mes parents, surtout pour savoir si on pouvait lui faire confiance, j'ai finis par accepter son offre. Je pensais que je pourrais enfin...utiliser ma magie comme je le souhaite."
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" Mais...je suppose que vu ta réaction au labo d'Alphys, quelque chose à mal tourné ?" dit Sans qui était assis en tailleur devant la louve.
"Attend j'y viens...Donc j'allais au labo du prof Gones une fois par semaine, voir deux en fonction des demandes. Henry était sympathique avec moi, il était motivé et persévérant dans ses recherches. Il avait également un assistant avec lui, beaucoup plus réservé. Henry me demandait au début des exercices simples avec ma magie. Cela dépendait de ses recherches.
Avec le temps ses exercices se compliquaient et me demandaient plus d'habilité et de physique. Je m’entraînais avec mon père dans la forêt, mais ses expérimentations augmentaient mes aptitudes au combat. Voilà en partie pourquoi je suis aussi habile avec la magie et au combat."
Luna fit une pause, pour respirer un coup. Puis en continuant, son expression se ferma :
" Mais plus le temps passait, plus le professeur Gones devenait...impatient. Il se plaignait de plus en plus que les recherches n'avançaient pas. Il me faisait travailler plus longtemps et commençait à me mettre en danger. Mes parents s’inquiétaient en me voyant revenir avec des blessures. Mon père envisageait que j'arrête d'aider le Prof Gones. Mais je voulais continuer...
Pourtant la situation ne s’arrangeait pas... elle empirait. Henry devenait violent avec moi. On se disputait fréquemment et parfois il utilisait sa magie pour...accélérer les choses. Il m'effrayait.
Puis un jour, il me demanda quelque chose d'inacceptable..."
Sans l'encouragea à continuer quand Luna hésita:
" Un jour, il me demanda de tuer un animal...un ours sauvage. Je refusa net, tuer un être innocent même si c'était une bête était impensable. Ignorant ses ordres, je libéra l'ours. Il était fou de rage, mais cette fois je déclara que notre coopération s'arrêtait là. Je refusais d'être son foutu rat de laboratoire et de devenir une machine à tuer. Je décida de quitter ce labo pour ne plus jamais y revenir.
Dans les jours suivant, le professeur Gones m'envoya plusieurs messages, où il me suppliait de revenir en s'excusant. Je l'ignora tout en espérant au fil des semaines qu'il lâcherait l'affaire."
Luna baissa la tête tandis qu'une larme coula.
Elle ricana ensuite avec ironie tandis que ses yeux brillèrent de colère :
"Heheheh...peine perdue. Je me suis jamais autant trompé !
Un soir, je rentrais d'une promenade en forêt. Tout allait bien, au loin il ne semblait avoir aucun problème dans ma maison. Les lumières étaient allumée, les voitures de mes parents étaient devant l'entrée. Mais quand j'entra à l'intérieur
il y avait un silence de mort. J'appela mes parents et j'entendis un bruit étouffé dans le salon. J'accouru, mais avant d'entrée dans la pièce... je sentie une décharge électrique et ce fut le black out."
La louve déglutie et serra son écharpe. Quand elle continua, sa respiration devint difficile.
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" Quand je repris conscience, j'étais à genoux, les mains liés dans le dos, sous ma forme de louve dans le salon. A ma droite ma mère était dans la même position que moi et à ma gauche il y avait mon père, sous sa forme de loup également, mais il était étendu au sol avec un homme que je ne connaissais pas qui le maintenait. C'est là que je me suis rendu compte que je ne pouvais pas utiliser ma magie. Aucun de nous le pouvait.
Quand je leva les yeux, le professeur Gones se tenait devant moi. Il avait une arme à feu dans la main assez particulière. Il m'expliqua que c'était grâce à la décharge électrique de l'arme que notre magie était inutilisable. Il avait mis au point cette arme quand je l'aidais au labo. Je lui demanda ce qu'il nous voulait, il me répondit avec un sourire fou.
Il souhaitait vérifier sa théorie qui était " Je veux vérifier qu'un monstre a sa puissance décuplé quand il a perdu des êtres chère à ses yeux."
A ce moment là, son assistant lui tendis une arme à feu normal, je compris immédiatement ce qu'il voulait faire. Il m'a dit que si j'avais continué de coopérer, cette situation ne serait pas arrivée. Je lui dis alors qu'il nous avait trompé.
Henry Gones rétorqua alors que depuis le début il avait joué la comédie, pour lui, les monstres étaient des anomalies qui devaient disparaître. Cet homme était complètement fou. Il s'approcha alors de ma mère en disant qu'il ne reculera devant rien puisqu'on était pour lui que des "sujets d'expériences". Je le supplia d'arrêter, si il voulait je me remettrais au travail. Mon père se débattis en criant le nom de ma mère.
Ma mère, elle, nous regarda, les larmes aux yeux. Puis elle fit face au professeur en lui disant qu'il n'était pas trop tard pour arrêter cette folie. Ma mère...était d'une tel gentillesse...elle continue de croire même quand tout semble perdue. Mais Gones ne l'écouta pas...impitoyable, il pointa son arme sur la tête de maman et ..."
La voix de Luna se perdis. Elle serra ses points sur ses jambes et les larmes aux yeux elle regarda Sans dans les yeux qui lui, la regardait avec tristesse:
" C'est passé tellement vite Sans... elle c'est écroulé au sol, ses yeux vides nous regardant. Pour moi c'est comme si tout c'était arrêté. J'étais sous le choc, je l'appelais sans comprendre. Je refusais de croire...mon père dans sa rage, se libéra. Il tua l'homme qui le maintenait d'un coup fatal avec sa magie. ( car oui sa magie était revenue grâce à sa rage.) Gones l'attaqua avec sa magie et l'assistant essayait de lui tirer dessus. Je me débattis autant que je pus. Mon père enchaînait les blessures malgré ses esquives, et il se fatiguait. J'ai finis par couper mes liens... mais il était trop tard. Gones avait donné le coup de grâce à papa...j'accouru vers lui avant qu'il ne tombe en poussière. Il...il me caressa le visage et fit son fameux sourire. Dans son dernier souffle, il me demanda une chose:
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" Ma fille promet moi de te battre pour rester en vie...promet moi de vivre un jour, sans la peur que j'ai toujours vécu..."
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Je lui promis, même si je ne savais comment je pourrais le faire. Mais c'est grâce à cette promesse que je me suis battu pour arriver jusqu'ici...
Mon père tomba en poussière alors que je le tenais dans mes bras. Il ne restait que son écharpe...Je ne pensais plus à rien, je ne bougeait plus...Mes parents se sont fait tuer sous mes yeux, et j'étais impuissante...immobile...sans magie.
Je me dis alors que c'était un cauchemar, mais Gones, dans mon dos, osa me dire: " La réalité était déjà un cauchemar"
Il ordonna à son assistant de m'embarquer, pour lui, il était temps pour moi d'apprendre "qui était le vrai maître à bord".
(Luna sécha ses larmes et parla d'une voix tremblante de colère)
Au moment où l'assistant osa poser sa sale main sur moi, ce fut comme une décharge, je me remis à ressentir de nouveau. Du chagrin, vint la colère,puis la haine et la vengeance. Ma magie revint, plus puissante que jamais. Dans mon désir de vengeance je la libéra. L'assistant fut éjecté de la maison quand je fis l'onde de choc magique.
C'était ma première crise
La haine, et la rage m'aveuglaient. Je ne me souvient pas exactement de ce que j'ai fait, c'est comme si ma vision était troublé par de la brume. Tout ce je sais c'est que j'ai combattu Gones. J'ai cru voir mes flèches, la magie de Gones, j'ai sentie ma rage, la douleur et le sang...
C'est seulement quand ma rage se calma que j'ai pu redevenir moi même, et voir l'étendu des dégâts. Les murs étaient brûlées, troué, tachée de sang et des meubles étaient détruits un peu partout. Puis devant moi il y'avait Gones...il était cloué au mur avec mes flèches, se vidant de son sang... et il faisait son sourire dément.
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Il était mort." dit Luna d'une voix lugubre.
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"Mon LOVE a donc augmenté au LV3. J'avais tué un homme, chose que j'avais jurée de ne jamais faire. Surtout que mon père m'avait dit ce qu'était le LV. Plus on inflige de la souffrance au autres, plus on tue, plus on se perd soi même et donc on peut faire souffrir les autres sans souffrir soi même."
Luna serra les dents de rage et de chagrin et gronda:
" Mais le pire dans tout ça Sans, c'est que c'était le but de Gones. Ce taré a vérifié sa théorie et m'a manipulé depuis le début. En plus quand il a exécuté mes parents, j'ai pu voir son LV...il était au LV 10.
Ce putain de psychopathe avait déjà tué plusieurs personnes pour sa foutue science ! "
La louve pris une pause et soupira:
" La suite tu la connais...L'assistant avait fuit pour prévenir les habitants qu'une bête avait massacré tout le monde dans la maison. Je pris tout ce que je pus et fit le rite funéraire de mon père. Ne rien faire pour ma mère me rendait malade. Je quitta la ville avant qu'on ne me rattrape mais les chasseurs étaient à mes trousses."
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"Je vois... Mais pourquoi tu nous as rien dis ? Tu as tué un criminel, pas un innocent." demanda sans.
" Pour toi peut être que c'est évident. Mais...quand on t'a appris que tuer était la pire chose à faire. Que tu te rend compte que tu as tué non pas uniquement par vengeance, mais aussi parce que tu t'es fait manipulé pour une putain de théorie. Heh la vengeance est un plat qui se mange froid comme on dit. Et enfin que tout ceci aurait pu être évité si j'avais écouté mon père avant, si j'avais juste ignoré cette homme. Mais les conséquences sont là, plus rien ne peut être changé. Ce LV, ce chiffre représente ma honte, ma peur de perdre le contrôle et de tuer de nouveau, il représente un passé que je veux oublier. Je voulais que personne ne vois ce que j'ai fait, parce que c'est un déshonneur. Alors j'ai décidé de cacher ce LV par ma seul volonté d'oublier, que par ma faute mes parents sont morts. Mais je continue à en faire des cauchemars toute les nuits."
Luna pleura en silence, Sans compris à présent toute la souffrance qu'avait endurée la jeune louve. D'ailleurs celle ci s'était transformée en humaine dans son chagrin. Elle s'en rendit compte et remonta son écharpe sur son nez.
Les yeux rivé sur le sol carrelé elle murmura :
" Comprends tu maintenant pourquoi j'ai menti ? Pourquoi j'ai décidé de porter seul ce fardeau ? Une chose que je devrait supporter toute ma vie... J'avoue que j'ai surtout rien dis parce que...je voulais pas que vous me voyez comme une meurtrière...un être dangereux. Mais je comprendrais parfaitement que tu veuilles que je disparaisse, je suis un danger pour ton frère et ..."
Le petit squelette l'interrompis brutalement en le levant la main:
" Arrête Luna. Jamais on te rejettera comme ça. Tu n'es pas une mauvaise personne, tu es juste quelqu'un à qui il est arrivé de mauvaise chose. ( son sourire s'élargie) Tu es quelqu'un de vraiment courageuse, personnellement j'aurai abandonné depuis longtemps. Rassura-t-il
" Sans... je ne sais pas quoi dire." Dit Luna qui pleurait de joie ? De tristesse ?
" Sache qu'on t'aimera comme tu es. Je comprend maintenant pourquoi dire la vérité était difficile pour toi." Déclara le squelette en posant un main sur l'épaule de Luna tout en se mettant à genoux. " Allez viens par là mon pote."
Luna se jeta dans les bras du squelette et sanglota, libérant définitivement tout ce qu'elle avait sur le cœur. Elle avait enfin soulagé sa peine. Sans lui tapota le dos et au bous de quelques minutes de câlin il finit par dire sur un ton léger:
" Bon maintenant vas falloir le dire au autres."
" Haaaan, c'est vrai...mais je déteste me répéter. Tu pourras pas en parler à Papyrus ?
" Nan, c'est à toi de le faire."
"Haaaaan, ouais bas je le dirais devant tout le monde alors."

