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Undertale:The Lonely Soul

Arc 3: Karma

Chapitre 70 : Liens puissants

 

                Undyne venait de renverser le monstre gris, ressemblant à un chat, au sol (imaginez la prise de catch que vous voulez) quand elle vit Sans traverser la salle pour se cogner contre les caisses. Vint ensuite le cri déchirant de son frère et elle le vit se jeter sur Gaster un os orange dans chaque main. Jamais elle ne l’avait vu se battre avec autant d’ardeur. Le grand squelette enchaînait plus rapidement les attaques en ne laissant pas le temps à son adversaire pour souffler. Il utilisa même un gaster blaster.

La guerrière repoussa de nouveau son ennemi qui se fit tout de suite attaquer par Mettaton au passage. Elle jeta un œil du côté de Sans et vit que le bonhomme gris c’était relevé et se dirigeait vers lui. Undyne poussa un juron et se précipita à la rescousse de son ami.

Les lances filèrent et se plantèrent sur le monstre gris qui recula en glitchant sous les coups et en poussant un drôle de cri. Elle s’agenouilla à côté de Sans et grommela :

​

   « Hey sac d’os ! Ce n’est pas le moment de nous glisser entre les doigts ! Laisse pas tomber ton frère comme ça !

A son grand soulagement, le squelette se redressa péniblement sur les fesses et marmonna :

​

   « Hmf…fait chier, c’était les Hp que j’avais réussi à économiser.

​

   « Quoi ?!

​

Sans montra ses Hp à la femme poisson.

​

HP : 08/01

​

Elle le regarda d’un air plus qu’agacée et de releva sous son air moqueur :

​

  « Raaah ! Vu que tu dors tout le temps j’aurai dû m’en douter pour les Hp en plus ! C’est pas drôle tu sais ? Ton frère croit que tu y aies passé !

​

Elle pointa du doigt Papyrus qui se battait plus loin. Le petit squelette se releva avec difficulté et voyant en effet l’état de son frère, il ne put s’empêcher d’avoir l’air inquiet. Il risquait de se mettre en danger s’il fonçait tête baissée.

​

*

​

                Au même moment, Alphys et les autres avaient atteint l’ascenseur principale du Core et s’apprêtaient à rejoindre l’étages où étaient leurs amis. La femme lézard choisi une sortie différente de ceux qu’avait choisi les autres. Luna l’interpella :

​

   « Euh Alphys ? Pourquoi on va à l’étage -1 ? Ils sont au -2 !

​

  « Le pont qu’ils ont emprunté est cassé, alors autant prendre un autre chemin. De plus, je ne pense pas que tout le monde sache faire des bonds de trois mètres de longueurs ?

​

  « Ouais…t’as raison.

​

Quelques minutes plus tard, l’ascenseur arriva à l’étage -1, découvrant un autre pont menant au bâtiment d’en face.

Le groupe le suivit en pas de course (Alphys et Asriel devaient trottiner pour suivre le rythme). Au bous du pont, ils entrèrent dans un couloir presque similaire à celui de l’étage en dessous sauf qu’il y’avait une vitre et une porte donnant sur un bureau. Ils prirent la porte peu plus loin qui les mena dans une sorte de cafète avec de nombreuses tables poussiéreuses. Au fond à droite de la salle ils prirent une autre porte menant à une cage d’escalier descendant aux étages inférieur.

Le groupe dévala les escaliers tandis qu’ils commençaient à entendre et sentirent les murs trembler à cause des combats.

​

*

​

                Papyrus venait de tirer encore une fois avec son gaster blaster aux yeux orange. La même lueur que son orbite droite.

Gaster s’était protégé en faisant apparaître également un crâne de monstre devant lui. Des signes tournoyant autour de lui, deux grosses mains apparurent pour tirer à nouveau des missiles sur lui. Sauf que les projectiles vinrent cette fois de tous les côtés. Frisk qui était toujours dans les alentours se mit à slalomer, à sauter entre les tirs et à les bloquer avec son bouclier.

Papyrus de son côté bloquait les attaques en faisant tournoyer son os à la manière d’un bâton. Il grimaça quand l’un des tirs manqués le toucha aux côtes. Des attaques en spirales surgirent tout à coups des mains. Elles suivaient les mouvements de Frisk. Avant de ce faire cerner, Papyrus l’attira vers lui à l’aide de sa magie bleue et créa une barrière d’os pour bloquer le reste.

Voyant que le calme revenait de nouveau, Papyrus cria à Gaster les orbites larmoyantes :

​

  « SANS M’A DIT QUE TU ÉTAIS NOTRE PÈRE !

 

   D'un certain point de vue, oui.

  « D’un certain point de vue, oui. – répondit-il, toujours impassible.

​

   « ALORS POURQUOI ? POURQUOI CONTINUES-TU A NOUS ATTAQUER ET A REFUSER DE NOUS ECOUTER ?! POURQUOI ?!

A la grande surprise de Frisk, le visage de W.D Gaster se fit plus triste pendant un court instant.

​

« Pourquoi » était la question que tu posais souvent à l'époque...Pardonne-moi...

   « -Pourquoi- était la question que tu posais souvent à l’époque… (il reprit un visage de pierre) Pardonne-moi…

​

Il leva le bras, cinq gaster blaster apparurent et se mirent à charger leurs attaques. Frisk et Papyrus se figèrent devant cela.

Undyne, Sans et Mettaton qui s’étaient de nouveau retrouvé aux prises avec les assistants s’arrêtèrent un instant en voyant le rayon qui se formait. Les GB firent feu vers le grand squelette et l’humaine…

​

La lumière blanche mortelle gagnait du terrain vers eux…il était trop tard pour Papyrus et Frisk d’esquiver : la largeur de tir couvrait au moins cinq mètres.

​

Le squelette et l’enfant détournèrent les yeux. Sans et Undyne les appelèrent au loin tandis qu’un vrombissement de réacteur de fusée se faisait entendre.

Le temps semblait ralentir puis…quand le rayon arriva…il eu une explosion.

​

Papyrus et Frisk se regardèrent surpris. Ils étaient indem.

​

Ils remarquèrent alors…Mettaton qui se tenait devant eux, fumant et crépitante. Elle tourna la tête un peu brûlée vers eux et avec son fameux sourire dit :

​

  « Faut croire… qu’il ne voulait pas… rejoindre mon fan club.

​

Son bras gauche se décrocha et tomba au sol avec fracas. Le robot tomba en arrière, Papyrus l’attrapa au vol et balbutia :

​

  « ÇA VA ALLER ! TOUT VA S’ARRANGER HEIN ? TU NE PEUX PAS PARTIR !

​

  « Chut Papy…rappelles toi, je suis un fantôme. Alphys…pourra toujours réparer…ce corps. Mais je n’allais tout de même pas laisser une telle chose arriver ? – dit ­­­elle en touchant le visage du squelette.

​

   « OUI C’EST VRAI…MAIS-

​

  « Papy…je vais tomber à cours de batterie. Alors…pourrais-tu m’accorder une faveur avant que je ne sois…hors d’état de marche ?

​

  « TOUT CE QUE TU VEUX METTATON. – répondit-il, les larmes aux orbites.

​

Le robot se pencha en avant et lui fit un baisée sur ses dents (oui puisqu’il n’a pas de lèvre). Papyrus rougit comme une pivoine mais il se laissa faire.

Frisk qui regardait à côté avait les larmes aux yeux. Plus loin, Undyne et Sans semblaient sous le choc. Le petit squelette finit par bougonner :

​

  « Mouais…si elle n’avait pas sauvé mon frangin je ne l’aurais pas toléré, mais je suppose que je peux laisser passer ça…pour cet fois.

​

Mettaton tomba à cours de batterie dans les bras de Papyrus. Il déposa délicatement le robot endommagé et se releva, abattu.

Gaster qui n’avait pas bougé d’un poil avait observé sans rien dire. Soudain il perçu la voix énervée de Sans à côté de lui :

​

  « J’avais dit quoi ?!

​

Gaster eut un mouvement de recul mais il se prit les os qui sortirent du sol. Il créa une onde de choc pour repousser l’opportun. Mais alors qu’il allait de nouveau faire face à Sans, il se mit à glitcher, à faire des bruits bizarres et à trembler pendant un instant. Se tenant la tête, il marmonna :

​

Arg...je n'en ai plus pour longtemps. Il faut que j'en finisse maintenant !

    « Arg…je n’en ai plus pour longtemps. Il faut que j’en finisse maintenant !

​

Il disparu sous les de Sans et réapparut à côté de Frisk pour abattre un os tranchant au travers de son corps. Mais Frisk esquiva de justesse, Papyrus le repoussa.

​

Tout à coup, une déflagration se fit entendre du côté de la troisième portes…qui n’était plus tellement là. De la fumée se propageant du trou, surgit plusieurs boules de feu qui s’abattirent sur les assistants de Gaster. Deux furent projeté contre le mur.

Le dernier, le monstre à grosse tête, abasourdit, ne vit pas venir la silhouette aux yeux vert dans son dos qui rugit :

 

   « Ça, c’est pour avoir malmené Frisk !

​

Une épée orange le traversa, lui laissant échapper un râle de douleurs tout en glitchant. Luna retira son arme et cria :

​

  « A toi Asriel !

​

Le jeune prince qui arrivait en courant envoya ses flammèches multicolores sur le monstre gris qui recula encore plus. Toriel des flammes autour d’elle, s’avança à son tour, suivi pas Asgore qui brandissait son trident. La femme chèvre continua d’envoyer son feu sur les créatures qui commençaient à reprendre leurs esprits. Undyne montra sa gratitude en voyant ses amis arriver :

​

  « Je n’ai jamais été aussi heureuse de vous revoir ! Ces trucs sont très coriaces !

​

« Ne t’en fait pas Undyne, nous allons vous aider à présent. Même si cela fait bien longtemps que je n’ai pas combattu. – Dit Asgore avec un sourire.

​

Asgore se lança dans la mêlée avec Undyne en poussant tout les deux un cri de guerre, Toriel envoyait ses flammes à distances. Elle jeta un œil à Luna et à Asriel :

​

  « Luna, je compte sur toi pour veiller sur Asriel. On s’occupe d’eux, allez faire ce que vous avez à faire !

​

  « Ok ! (Je n’aurai jamais cru que Toriel puisse dire cela un jour) – pensa Luna en s’éloignant avec Asriel.

​

Tout les deux croisèrent Alphys qui était en train d’accourir vers le corps de Mettaton bien mal en point. Au loin ils virent Sans à genoux au sol, épuisé jusqu’à l’os et Papyrus qui se faisait envoyer (encore) sur une pile de caisses à cause d’une attaque de Gaster. Celui-ci était maintenant en train d’enchaîner rapidement plusieurs attaques avec Frisk. L’enfant commençait à être dépassé.

​

Luna décida de créer cinq clones au même moment où Asriel était parti prêter main forte à Frisk dans la mêlée avec ses « sabres du chaos ». Son intervention sembla surprendre Gaster qui recula plus loin. Luna le cueilli en envoyant une pluie de flèche sur lui qu’il ne put éviter. Les projectiles créèrent plusieurs trous dans son « corps » qui se refermèrent après. Mais ça avait l’air de faire bien mal.

Les six Luna, avec chacune une épée dans une main, se jetèrent sur lui l’assaillant de tous les côtés. Gaster interrompit ces pluies de coups en faisant jaillir du sol plusieurs os qui embrochèrent deux des clones.

A la grande surprise de Luna, Gaster tourna son œil violet vers elle. Vraiment vers elle. Luna se figea d’effroi quand il fonça vers elle.

​

Dans cet instant, W.D Gaster alterna avec l’image de Gones. Luna ressentie de nouveau la douleur à sa cicatrice. Elle sentait la peur qui commençait à la tétaniser.

Puis elle se rappela ce que lui avait dit Asriel. Non. Elle n’allait pas rester planter là ! Elle retroussa ses crocs, ses yeux verts brillèrent de la même lueur de défie qu’avant.

​

   « Pas deux fois !

​

Au moment où Gaster arriva au contact, elle créa un bouclier qui l’arrêta net. Luna lui fit un sourire et déclara :

​

  « Félicitation pour m’avoir trouvé et…au revoir !

​

L’onde de choc émit par le champ de force vert repoussa le squelette sur plusieurs mètres. Frisk et Asriel rejoignirent la louve et se postèrent à ses côtés, sur leurs gardes. Quand Gaster réapparu devant eux, les clones de Luna se déployèrent autour des deux enfants pour empêcher une quelconque attaque contre eux.

Gaster plissant ses orbites, leva son bras et des os pointé vers le groupe apparurent autour de lui. Mais Luna, avec un grognement de louve, en fit autant avec ses flèches.

Le scientifique perdu et l’hybride, leurs armes toujours dégainé les menaçant les deux, se fixèrent pendant quelques longues secondes sans rien dire.

Luna mit fin à ce combat de regard quand elle déclara enfin :

​

  « Il n’y a aucun intérêt à continuer de gaspiller notre énergie dans ce combat sans fin. De plus…je crois que nous avons quelques petites choses à nous dire…

Gaster jaugea longuement la louve et les deux enfants. Il finit enfin par soupirer :

​

  Très bien.

     « Très bien.

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